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Culture

7e anniversaire de Peer Pressure @ Cabaret Underworld

Si le nightlife montréalais avait ses Power Rangers, ce serait sans aucun doute la gang de Peer Pressure. Alors que les premiers sauvent l’humanité des forces du mal en enfilant des costumes de superhéros, Peer Pressure s’assure de sauver les Montréalais de la morosité du quotidien en enfilant lunettes de soleil, chaînes en or et v-neck. Étrangement, les deux noms riment et ont le même nombre de syllabes.

C’est en 2005 que le crew s’est formé, indique D.L. Jones, promoteur. «Ça s’est fait naturellement, affirme-t-il. On était juste des amis qui se réunissaient pour chiller, et de plus en plus de gens ont commencé à venir.» Ces quelques DJ, promoteurs et designers graphiques ont décidé d’unir leurs forces pour organiser leurs propres événements, utilisant, ce qui était nouveau à l’époque, les réseaux sociaux.

Époque pré-Facebook, pré-YouTube, pré-iPhone, pré-«la vie qu’on connaît aujourd’hui». Grâce à une image forte et à l’exploitation du site MySpace pour faire la promotion de ses partys, Peer Pressure est rapidement devenu le «crew hype du moment». Comme chez les Power Rangers, chaque personnage avait sa couleur. Hatchmatik, A-Rock, Shaydakiss, Liam, D.L. Jones, Meanie, Gregular et compagnie faisaient leur truc chacun de leur côté, mais c’est quand ils étaient réunis que la folie opérait.

Peer Pressure organisait des partys au bar du coin (la grande époque du Vinyl), des spectacles électros à la SAT ainsi que des after partys décadents dans des aparts miteux de la ville. Je n’ose même pas imaginer à combien d’événements ils ont été associés en sept ans.

À Montréal, c’est autour d’eux que s’est créé ce qu’on tient pour acquis en 2012 : le fait d’avoir des photos et des vidéos de soi le lendemain du party ainsi que toute la culture du «m’as-tu-vu»/15 minutes de gloire. Pour Shaydakiss, «c’est vraiment cette proximité avec le public qui est à la base du succès et de la longévité du crew. Mais au final, même si le nightlife a beaucoup évolué en sept ans, certains éléments ne changent pas : good music, good people, good vibes.»

1403, rue Sainte-Élisabeth

C’est bel et bien la fin de semaine des septièmes anniversaires. Deamin, la soirée mensuelle de DJ Naes, Ephiks et d’Égypto, fêtera son septième en pleurant sa propre mort. Les gars ont décidé de «tirer la plogue» pour se consacrer à d’autres projets.

Anciennement membre de Traumaturges, puis du collectif Atach Tatuq (lauréat Félix du meilleur album hip-hop en 2006) ainsi que du groupe Payz Play, DJ Naes alias Toast Dawg, a déjà un nouveau projet solo à nous proposer. Le EP The Love Loop sera lancé en même temps que ce septième anniversaire soulignant la mort des Pow Wow. Le premier extrait, offert sur son Soundcloud, promet!

Entre le planant et le «piou-piou», Toast Dawg montre qu’il n’est pas un petit nouveau sur la scène et qu’il n’a rien à envier à cette bande de jeunes qui commencent à frapper à la porte.

4051, rue Saint-Hubert

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