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Culture

Dans l'univers du Hugh Hefner québécois

Geneviève Vézina-Montplaisir - Métro

Hugh Hefner a maintenant son pendant québécois! Il s’agit d’Éric Grenier, l’heureux propriétaire du club de danseuses Le Garage et de la revue Québec érotique. Lui, c’est le bum! L’homme d’affaires vit dans une maison en banlieue de Montréal avec son meilleur ami, Derek Gau­thier, un adepte de combats ultimes. Lui, c’est la brute!

Les deux hommes ont accepté de vivre avec six jolies demoiselles de la tournée Québec érotique – les belles! – pendant quelques semaines et d’ouvrir les portes de leur univers à Anne-Marie Losique et à sa boîte de production, IDI.

Le résultat est une téléréalité sexy, à mi-chemin entre Playboy’s Girls Next Door et Hogan Knows Best : Le bum, les belles et la brute. Métro s’est entretenu avec le magnat de l’érotisme québécois à propos de son expérience et de son mode de vie marginal.

Comment réagissez-vous quand on vous surnomme le Hugh Hefner québécois?
Je ne me donne pas moi-même ce surnom-là, mais quand les gens me nomment ainsi, c’est flatteur. Hugh Hefner, c’est toute une légende dans le milieu de l’érotisme. Je ne lui arrive pas à la cheville!

Pourquoi avez-vous décidé d’ouvrir les portes de votre univers à l’équipe d’Anne-Marie Losique?
C’est une question de marketing! Les entreprises que je possède tournent toutes autour de la sexualité, alors je savais qu’en faisant la série, j’allais avoir de la visibilité gratuite.

Est-ce que vous avez trouvé difficile d’avoir une équipe de tournage constamment sur les talons?

Je n’ai pas détesté l’expérience, mais je ne suis pas une personne qui aime être à l’avant-plan. J’aime ça que mes entreprises soient au centre de l’attention, mais le fait d’être moi-même devant les caméras, j’ai trouvé ça bizarre.

Avez-vous aimé vivre avec six filles?
Ç’a été toute une expérience! Je vais te donner un exemple. Si une d’elles prenait un verre de lait, elle le laissait traîner. Elles ne ramassaient rien! C’était des petites princesses, des bébés gâtés! Il a fallu que je leur pète quelques crises.

Une journée type dans la vie d’Éric Grenier, ça ressemble à quoi?
J’arrive au bureau vers 10 h. Je m’occupe de toute ma paperasse. À 16 h, je supervise le 4 à 7 au bar. Ensuite, je vais souper avec la famille à la maison, je couche les enfants et je reviens travailler au bar jusqu’aux petites heures. J’ai une vie vraiment spéciale. Et vous ne voyez pas le centième de ce qui se passe vraiment dans ma vie dans l’émission!

Vous êtes très présent dans l’univers de l’érotisme québécois. Qu’est-ce que les gens ne savent pas sur cette industrie?
Il y a un marché pour cela. Avant, c’était tabou, mais le monde a évolué.

Comment l’arrivée de l’internet a-t-elle changé l’industrie de l’érotisme?
Avec l’internet, les jeunes sont moins portés vers l’achat de revues érotiques, mais dans les bars de danseuses, ça ne change rien. J’ai d’ailleurs changé un peu la mentalité des bars de danseuses. Dans le temps, le portier allait t’asseoir, tu lui donnais 2 $ et tu restais assis là. Mais Le Garage, c’est une grosse discothèque, on fait le party.

Le bum, les belles et la brute
Présentement sur illico
Sur Bell Télé dès le 5 mars

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