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Breakbot amène son électro en ville

Après un arrêt à SXSW, Breakbot, de son vrai nom Thibaut Berland, s’arrête à Montréal jeudi soir pour offrir un DJ set au Belmont.

L’artiste français, qui fait partie de la célèbre écurie Ed Banger – qui fête d’ailleurs ce mois-ci sa décennie d’existence –, promet de mixer ce soir de multiples styles et ambiances. «Ça dépend toujours de l’humeur de la foule et de la mienne, mais, grosso modo, je vais osciller entre des vieux tubes disco et funk, en y ajoutant des trucs plus récents, comme du hip-hop et certaines de mes chansons.»

Le premier LP du producteur, By Your Side, est paru l’an dernier et lui a pris deux ans de travail. Minutieux dans l’enregistrement, la composition et la production, Breakbot? «En fait, comme je n’ai pas vraiment de méthode et que je ne suis pas vraiment musicien, c’était du bricolage! Et puis, il y a beaucoup de morceaux que je n’ai pas retenus pour l’album. J’en ai fait une quarantaine pour finalement en garder 14.»

Depuis la sortie du disque, plusieurs de ses titres sont devenus des tubes. Baby I’m Yours a même fait partie de la trame sonore de… Beverly Hills 90210, nouvelle génération. «C’est la consécration! s’amuse l’artiste au bout du fil. Sérieusement, ça permet à ma musique de toucher des publics plus vastes. C’est vraiment de la bonne exposition.»

C’est en observant ses compagnons de Justice que Breakbot a eu la piqure pour l’électro. «J’étais dans la même classe que Xavier [de Rosnay] lorsque j’avais 19 ans. On fréquentait la même école d’art et on a même fait un peu de musique ensemble. Quelque temps plus tard, Gaspard et lui ont formé Justice. J’ai trouvé que leurs morceaux étaient vraiment mortels! Ça m’a motivé à composer aussi et à mieux définir mon univers.»

Cet univers mixe le funk, la soul, le disco… «Ça vient de mon enfance, remarque le DJ. Quand j’étais petit, mes grands frères écoutaient beaucoup de disques à la maison. Ce qui m’a toujours attiré, ce sont les albums de Michael Jackson, de Prince, de Stevie Wonder. Je suis tombé très tôt dans ces sonorités-là et je n’ai jamais cessé de les explorer depuis.»

Breakbot
Au Belmont
Jeudi soir à 20 h

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