Maya Rudolph parle de son expérience durant le tournage du film The Way Way Back, qui se passe l’été dans une station balnéaire de la Nouvelle-Angleterre. Pas mal, comme conditions de travail!
Maya Rudolph a appris à être prudente quand il s’agit de s’attribuer un surnom alors que Sam Rockwell n’est pas loin. Apparemment, l’acteur ne s’est pas gêné pour mentionner l’un de ceux qu’elle s’était donnés dans toutes ses entrevues pour la nouvelle comédie dans laquelle tous deux jouent, The Way Way Back. «J’ai parlé de moi comme de Madame Plus-d’une-blague-dans-son-sac pendant un après-midi, et il n’a cessé de m’appeler ainsi depuis – ce qui n’est pas pour me déplaire, en passant! dit-elle. Sans compter que c’est moi qui y ai pensé. Mais je m’amuse bien. J’espère que quand j’aurai 80 ans, on parlera encore de moi comme de Madame Plus-d’une-blague-dans-son-sac.»
S’amuser et blaguer semblent venir naturellement à la comédienne. D’ailleurs, la plupart des adultes de The Way Way Back – dont Rockwell, Steve Carell, Allison Janney, Rob Corddry, Amanda Peet et Toni Collette – ont un passé d’improvisateur, ce qui était pratique, étant donné que les coscénaristes et réalisateurs Nat Faxon et Jim Rash ne jurent eux-mêmes que par l’impro. «C’est quelque chose de naturel pour Jim et Nat, alors je savais bien qu’on aurait à y avoir recours de temps en temps, dit Rudolph. Ce qui ne veut pas dire que c’était nécessairement un genre de Waiting for Guffman, c’est-à-dire un film complètement improvisé – quoique ça aurait été agréable à faire aussi! C’est seulement comme une… arme naturelle. On est prêt à dégainer n’importe quand.»
Oui, insiste-t-elle, la comédie, c’est une arme : «Une arme délicate, parfois.»
Rudolph et ses covedettes parlent avec affection de leur expérience durant le tournage de The Way Way Back, ce qui est compréhensible puisque le film – qui se passe pendant les vacances d’été dans une station balnéaire au Massachusetts – a vraiment été tourné pendant les vacances d’été dans une station balnéaire au Massachusetts.
«Ah! La vie était dure… Se faire payer pour manger des lobster rolls, ironise l’actrice. Oui, la Nouvelle-Angleterre, l’été, c’est plutôt idyllique. Surtout quand on est là le 4 juillet [fête nationale des États-Unis], et avec des amis. Nat Faxon et Jim Rash voulaient que cette expérience soit similaire à ce que les étés sont censés être quand on grandit sur la côte Est. On l’a vraiment senti, tout le temps qu’on était en tournage. Je pense que les gens de la côte Est – ceux de la Nouvelle-Angleterre en particulier – apprécient vraiment l’été. Ils ne le tiennent pas pour acquis comme nous pouvons le faire en Californie. Ils se disent : “Allons, profitons-en! C’est le temps de se mouiller, de bronzer, de manger… avant qu’il ne recommence à faire froid!”»
Former les jeunes esprits
The Way Way Back raconte le passage de l’enfance à l’âge adulte du héros de 14 ans, Duncan (Liam James). Et sur le plateau de tournage, James – alors âgé de 15 ans – avait toute une panoplie d’acteurs adultes pour l’aider à effectuer lui-même ce passage. Mais Maya Rudolph, au moins, a essayé de ne pas exagérer.
«On a regardé toutes sortes d’applications iPhone stupides; ç’a été ma contribution à son adolescence, lui faire découvrir de stupides applis, dit-elle en évoquant ses moments de rigolade avec James. Par exemple, OldBooth. J’initie toujours les gens à OldBooth. C’est le truc où on peut superposer notre visage à une vieille photo de graduation des années 1950 ou 1960, ce qui fait qu’on a un afro ou quelque chose. C’est très drôle, et pas trop osé pour un jeune ado!»
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The Way Way Back
Présentement en salle
