Les auteurs de Mirador, Daniel Thibault et Isabelle Pelletier, signent une nouvelle comédie à l’antenne d’ICI Radio-Canada. Ils nous raconteront le quotidien chaotique et parfois absurde d’une famille moderne qui aspire à La vie parfaite.
La vie parfaite, c’est l’histoire d’une famille reconstituée. Aura-t-on droit à une espèce de Ramdam pour adultes?
Daniel Thibault : Ha ha ha, non! C’est une série qui parle de chaos familial. C’est l’histoire d’un couple qui s’est rencontré alors que chacun avait déjà un enfant, puis qui a aussi un enfant ensemble. L’idée, au départ, c’était de faire une comédie très rythmée. Ça s’adresse autant aux adultes qu’aux jeunes, à un public de 7 à 77 ans je dirais! Ce n’est pas Ramdam, au sens où notre univers est vraiment éclaté. On part de situations réalistes et on exagère pour amener une situation le plus loin possible.
Il y a plusieurs séries télévisées dont l’intrigue se passe autour de la vie familiale. C’est le cas des Parent, par exemple. Qu’est-ce que La vie parfaite va proposer de nouveau?
D. T. : On arrive avec des propositions qui sont ultraréalistes et on les pousse à un niveau absurde. Cela mènera entre autres à l’explosion d’un vieux! Ce qu’on aime, c’est partir de situations réelles pour que les gens se reconnaissent dans ce qu’ils vivent en famille. Et à partir de là, tout est possible! Tout finit par se rejoindre; ce qui se passe à droite va rejoindre ce qui se passe à gauche, et ça peut provoquer de grosses explosions.
Isabelle Pelletier : Ça nous permet aussi d’actualiser tout ce qu’on aimerait faire, mais qu’on n’a jamais osé faire. On pousse nos personnages dans ces délires-là. Ça, je ne crois pas que ce soit le cas ni pour Ramdam ni pour Les Parent. Par ailleurs, Les Parent, ce sont des sketchs, alors que nous, on a vraiment des histoires qui durent tout un épisode. Et puis on ne va pas s’attarder tant que ça sur le fait que c’est une famille reconstituée.
D.T. : L’enjeu principal de la série, c’est de savoir comment on arrive à «dealer» avec nos vies en étant aussi débordés. Et aussi ce qu’on s’impose pour être heureux…
Vous avez écrit ensemble et vous constituez vous-mêmes une famille. Est-ce que votre propre vie familiale vous a inspirés dans l’écriture?
I.P. : Dans certains cas, oui. Par exemple, le personnage d’Estelle (Thérèse Perreault) est vraiment inspiré de la mère de Daniel, et on n’a même pas eu besoin d’exagérer tant que ça! Il y a des amorces dans les situations, parfois, pour lesquelles on s’est inspirés de notre entourage, comme n’importe quels auteurs. Par contre, nous ne formons pas nous-mêmes une famille reconstituée.
La vie parfaite
Les mercredi à 21 h 30.
Sur ICI Radio-Canada Télé