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Élémentaire, ma chère Watson

Sherlock est couvert de tatouages! Watson est une femme! Les créateurs et les vedettes de la série Elementary, dont la première saison prend l’antenne de Séries+ ce soir, décortiquent leurs personnages.

Dans la série dramatique Elementary (Élémentaire), l’excentrique détective Sherlock Holmes aboutit à New York, après cure dans un centre de désintoxication. Il est forcé d’accepter l’assistance d’une acolyte, la Dre Joan Watson, engagée pour l’aider à rester sobre, même s’il croit que sa meilleure chance de rédemption consiste à aider le chef de la police de New York à résoudre les cas les plus complexes de la ville. Rencontrez les incarnations modernes des pourfendeurs de crime imaginés par Sir Arthur Conan Doyle.

Sherlock Holmes Joué par Jonny Lee Miller

Son passé
«Il a des problèmes psychologiques, c’est clair, affirme Miller. Je ne dirais pas qu’il souffre d’une maladie mentale, mais il a des difficultés personnelles.»

Le créateur de la série, Rob Doherty, explique que «quelque chose de terrible est arrivé à Sherlock à Londres. Il est devenu hors de contrôle. Il est sorti de cette épreuve avec ce qui, je crois, est un petit noyau de doute de soi qui n’avait jamais existé avant.»

Son présent
Alors que certaines incarnations de Sherlock ont pu être considérées comme des sociopathes, le détective d’Elementary ne se contente pas des frissons que lui procure chaque nouveau cas.

«Notre Sherlock résout des casse-tête, affirme Doherty. Je le vois comme quelqu’un qui est motivé par l’idée de faire quelque chose de bien, d’aider les gens. Au final, il croit à la justice. Ce n’est pas seulement pour mettre les méchants derrière les barreaux, il veut aussi aider les gens.»

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Son avenir
Si Sherlock est défini par un adversaire, c’est bien par Moriarty. Doherty promet que l’ennemi juré du détective sera de la série, mais ne veut pas donner trop de détails.

«C’est une figure tellement ombrageuse! dit Doherty. Je crois qu’il a été décrit comme une araignée au centre de la toile du crime à Londres. C’est l’homme derrière l’homme derrière l’homme. En d’autres mots, on doit faire tomber quelques dominos avant d’arriver à lui.»

La Dre Joan Watson Jouée par Lucy Liu

Son passé
Bien que Watson n’agisse pas de façon aussi abrasive et dysfonctionnelle que Sherlock, la médecin est possiblement aussi abîmée que son protégé.

«Elle était chirurgienne et a perdu sa licence, ce qui lui confère un passé sombre dont on ne connaît pas grand-chose dans le premier épisode, et qui prendra peut-être un certain temps à être révélé», révèle Liu.

Son présent
Les obligations de Watson envers Sherlock sont professionnelles – elle doit s’assurer qu’il reste sobre et qu’il est en sécurité – jusqu’à ce qu’elle se rende compte qu’elle n’est pas une mauvaise enquêteuse elle-même. «Watson est un peu à l’écart dans le premier épisode, elle observe Sherlock. Elle ne s’engage pas dans le mystère. Elle a une responsabilité par rapport à lui, et à partir de là, on voit leur relation s’épanouir.»

Son avenir
Maintenant que Watson est une femme, est-ce qu’une idylle entre elle et Sherlock est forcément dans les cartes?

En étudiant le matériel d’origine, Liu a remarqué l’inconfort qui marquait les relations de Sherlock avec les personnes du sexe opposé. «Le fait que son fidèle compagnon soit désormais une femme est un rappel constant de cet inconfort, et de la limite entre l’amitié et quelque chose de plus.»

Miller insiste sur le fait que l’amitié est à la source d’Elementary, tout comme ce l’était dans les autres interprétations du duo. Mais la tension sexuelle, il l’admet, est inévitable. «Il y a cet élément, et les gens vont se poser la question. Mais faire en sorte que le public se pose des questions, c’est ce qu’on veut arriver à faire, non?»

Élémentaire
À Séries+
Les lundis à 21 h

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