La carrière d’acteur après l’octogone semble se dessiner pour Georges St-Pierre. Les portes des plateaux de tournage s’ouvrent peu à peu au champion du monde des poids mi-moyens de l’UFC et il ne veut pas les refermer.
Alors que le documentaire GSP: l’ADN d’un champion sort en salle le 20 février, l’athlète souhaite continuer à découvrir le métier d’acteur. Il a d’ailleurs pris part au tournage de Captain America: The Winter Soldier l’an dernier. «J’aime bien le cinéma! C’est l’fun et les tournages ont été pour moi une belle expérience jusqu’à maintenant. C’est un métier difficile. Ce n’est pas la même chose que les combats et le métier d’acteur demande beaucoup de travail. Si je décide d’aller là-dedans, je devrais m’y mettre à fond.»
Chose certaine, GSP espère suivre la même voie que ses idoles Jean-Claude Van Damme et Arnold Schwarzenegger. Selon lui, son expérience sur le plateau de tournage de Captain America s’est révélée très enrichissante. «Ça m’a ouvert les yeux sur le fonctionnement des films. Le cascadeur qui faisait ma doublure était incroyable! Il faisait des trucs de fou et il aurait pu aller aux Olympiques. Les gens vont penser que c’est moi, mais je n’ai pas tout fait», dit l’interprète de Batroc, indiquant avoir exécuté toutefois la majeure partie des scènes de combat.
Tourné sous forme de documentaire, GSP: l’ADN d’un champion a obligé Georges St-Pierre à apprivoiser encore davantage les caméras qui l’ont suivi durant plusieurs étapes importantes de sa vie. «L’équipe de tournage déguisait les caméramans en staff de l’UFC avant les combats, raconte-t-il. Les scènes tournées durant ma convalescence ont été filmées par un de mes amis. Je ne voyais pas la différence et au final, le résultat est très bien.»