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The Night Out: virée en toute simplicité

Nicolas Tittley - MusiquePlus

Le jour où quelqu’un aura l’idée (un brin saugrenue, on en convient) de transposer la vie du DJ français Martin Solveig au cinéma, il faudra songer sérieusement à Michael Cera pour le rôle principal. Comme l’acteur de Juno, Solveig possède une bouille d’éternel adolescent qui doit lui valoir d’être «carté» à la porte de toutes les boîtes de nuit où il passe le plus clair de son temps.

D’un clip à l’autre, le Tintin de la pop-dance française affiche toujours le même sourire empreint d’innocence et de naïveté, et The Night Out ne fait pas exception. À cheval sur son scooter (il n’y a pas l’ombre d’un Hummer ou d’une Bentley dans ce clip antibling), Martin sillon-ne les rues de la Ville lumière en compagnie d’une charmante jeune femme, en n’oubliant jamais de signaler ses virages à l’aide de son feu clignotant.

Plutôt que de fréquenter les salons VIP et les hôtels 5-étoiles, il se paie une promenade presque touristique, roulant le long de la Seine ou escaladant les marches menant à la chapelle du Sacré-Cœur. Et s’il s’arrête en boîte, il le fait dans une disco anonyme pour y danser un moment avec sa copine. Un type normal, quoi, qui ne tente pas d’impressionner ses fans en prétendant vivre comme un prince.

En parallèle à cette sympathique virée nocturne, on voit Solveig à pied d’œuvre en studio, en train d’enregistrer The Night Out en compagnie d’amis musiciens (parmi lesquels on reconnaîtra le DJ montréalais A-Trak). Lorsque l’aube finit par se lever sur le pont Neuf, Martin et sa belle accueillent les premiers rayons du soleil sur une péniche, ce qui semble la plus belle conclusion possible à cette Night Out.

Le génie de Jack White

Lundi soir, à l’émission Débat critique, à MusiquePlus, il sera question de Blunderbuss, le premier album solo de Jack White. La question que mon ami Rej posera aux quatre débatteurs présents (qui incluent votre humble serviteur) pourrait sembler étrange à ceux qui ne suivent pas attentivement la carrière de l’ex-leader des White Stripes : «Jack White est-il un génie?»

Peu importe ce que vous pensez de son talent, Jack White est devenu un incontournable de la scène musicale américaine, et son premier projet solo confirme qu’il mérite qu’on s’attarde à son œuvre. Deuxième extrait de Blunderbuss, Sixteen Saltines est une chanson où l’omniprésence de la guitare ne dépaysera pas les fans des White Stripes.

Le titre allitératif (qu’on pourrait traduire par «seize biscuits soda») peut paraître étrange, et le réalisateur du clip semble avoir accroché sur une phrase évoquant les amours du secondaire («She’s got stickers on her locker. And the boy’s number’s there in magic marker») pour mettre en scène une bande d’ados. Ces derniers semblent laissés à eux-mêmes dans ce clip où Jack White (ligoté par une sorte d’enfant sauvage peint en bleu) est le seul adulte.

Sans supervision parentale, les jeunes se livrent à tous les mauvais coups imaginables et à d’autres carrément incroyables, comme ce jeune de 12 ans qui se fait tatouer le visage! À en juger par le sort qui attend White à la fin du clip, l’idée d’une éventuelle «république des enfants» n’a rien de bien joyeux…

The Night Out de Martin Solveig

[youtube http://www.youtube.com/watch?v=KUlv7qraZaM&w=560&h=315]

Sixteen Saltines de Jack White

[youtube http://www.youtube.com/watch?v=DsixWMdScUI&w=560&h=315]

Le décompte MusiquePlus
Samedi à 15 h

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