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Culture

Gala Les Olivier: Philippe Bond succède à Jean-François Mercier

L’animateur de The Price Is Right à V et coanimateur de C’t’encore drôle sur les ondes de NRJ a reçu l’Olivier de l’année dimanche soir. Retour sur la soriée en question.

C’est avec vitalité que les Chick’n Swell ont animé, et ce, pour une quatrième année consécutive, le Gala Les Olivier, présenté pour la quatorzième année. Mais c’était la dernière fois qu’on les retrouvait à la barre du Gala, ont affirmé Francis Cloutier, Ghyslain Dufresne et Daniel Grenier. «Pas parce que ça ne nous tente plus, ont-ils précisé, mais bien parce qu’en 2012, c’est la fin du monde!»

Appuyant ses dires à l’aide de divers calendriers (celui des pompiers, celui de(s) Maya…), le trio nous a également servi un de ces montages inventifs dont lui seul a le secret, transformant en mille et un paysages un décor de carton. Parmi les invités spéciaux de la soirée, on a pu voir «Kim-Jung Deux de TVA», allusion à la bourde qu’a commise une présentatrice de nouvelles et qui a fait les gros titres cette année.

Sachant que les discours peuvent être des moments particulièrement pénibles pour les téléspectateurs, les Chick en ont fait la preuve par l’exemple en remettant un trophée «Hommage jusqu’à date» à Martin Matte. Ce dernier s’est lancé dans une longue homélie, n’omettant pas de rendre hommage à Dieu, «qui est très rarement remercié dans les galas québécois». Après un certain temps, un carré rouge est apparu sur son socle. Puis, l’humoriste s’est fait rentrer dedans par une grande bâche de bois qui l’a expulsé hors de la scène. Malgré cet avertissement, les allocutions n’ont pas été des plus brèves. Plusieurs gagnants ont généré l’apparition du carré rouge censé leur indiquer de se taire, notamment Messmer le Fascinateur, qui a remporté l’Olivier du spectacle d’humour le plus populaire. Et ce, même si son show n’est pas à proprement parler un spectacle d’humour…

Parmi les moments comiques de ce gala qui, outre les discours, n’a pas vraiment connu de longueurs, notons le passage de Martin Petit, qui a présenté le trophée du Meilleur auteur. «Les auteurs sont des idéalistes, a-t-il observé. Ils ont des rêves inatteignables, comme la paix dans le monde. Ou s’acheter une maison.» Mais le meilleur numéro de la soirée fut assurément celui mettant en scène Mike Ward et Patrice L’Ecuyer. «Esti que tu m’énarves! T’as eu ton Bye Bye, t’as fait ton talk-show et là, t’es tout énervé de présenter un prix à un gala qui n’existera plus dans deux ans», a crié un Ward pseudo haineux à son comparse avant de lancer à la foule : «Après, il se demande pourquoi tout le monde l’haït!» Lui reprochant par la suite d’être «trop gentil et de toujours avoir un p’tit compliment et un p’tit mot positif», Ward a invité L’Ecuyer à l’insulter. Ce que ce dernier n’a pas manqué de faire, avec panache.

Débutant sa ronde d’invectives avec «Je ne pourrais pas t’insulter parce que t’es diabétique. Je me sentirais mal d’attaquer quelqu’un qui pourrait se faire tuer par un sundae au caramel!», il a conclu sur «Pis ta mère est morte. Je n’ai pas de jokes à faire là-dessus, je voulais juste te le rappeler. Bonne fête des Mères, Mike.»

Parmi les moments plus décalés, mentionnons le numéro musical des Nanas Coustiques, dans lequel les trois filles ont chanté une composition plutôt moyenne sur Barack Obama, homme qu’on «confond peut-être avec Will Smith». Après s’être demandé si le président américain «se levait avec une tente dans ses boxers le matin» et s’il «connaît la musique du groupe Kaïn» parce que «si oui y a-tu quelqu’un qui pourrait lui dire que c’est de l’osti de marde?», phrase assez bien envoyée, elles ont terminé par un plus douteux «Une chose qui est sûre, c’est qu’on sait qu’il est noir parce quand on le regarde il est brun.»

Sur un plan plus émotif, Benoît Brière a présenté un passage du Boss est mort, chaudement applaudi. Les animateurs ont également rendu hommage à Jean-Guy Moreau et à Serge Grenier, ces deux grands de l’humour qui nous ont quittés récemment.

Pour conclure, Philippe Bond a créé la surprise en remportant l’Olivier de l’année, succédant ainsi au Gros cave, JF Mercier. Il n’a pas omis de dire salut à sa mère, présente dans la salle, visiblement très émue et fière de son garçon. Y avait de quoi!

Les gagnants

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