Sur son second album, Volume II, Flore laurentienne déploie ses Voiles orchestrales et rend hommage à la grandeur de l’eau par de nouvelles pièces majestueuses, comme il nous en avait révélées sur son précédent opus, Volume I.
Flore laurentienne, projet du musicien Mathieu David Gagnon — dont le talent n’a d’égal que celui de sa sœur Klô Pelgag —, emprunte son nom à l’œuvre du frère Marie-Victorin qui répertorie les espèces floristiques de la vallée du Saint-Laurent.
Justement, le maître d’orchestre, à la barre de ses synthétiseurs, met la nature en musique comme d’autres la peindraient, nous offrant de nouveau un bouquet de chansons instrumentales mariant sons électroniques et orchestrations classiques — cordes, instruments à vent, piano…
Telles les forces changeantes de l’eau guidant le musicien, qui habite le Bas-du-Fleuve, les ambiances sonores fluctuent: les Navigation III et Navigation IV inspirent la sérénité, tandis que se dégage de Fleuve V, presque spectrale, une certaine inquiétude. Promenade appelle le farniente et le romantisme, alors que Kamouraska se fait contemplative à souhait. Et l’étendue de ces panoramas, toujours, respire.
Fermez les yeux et laissez-vous porter par vos paysages intérieurs, au gré de votre sensibilité. Le voyage musical de Flore laurentienne éveille un monde de somptueuses perspectives.
Flore laurentienne
Volume II
Costume Records