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Critique – Within the Blade

Within the Blade ou le petit manuel de découpe de bandits

Se déroulant dans le Japon féodal en proie à d’innombrables guerres civiles, Within the Blade vous place dans la peau d’un Shinobi, un ninja particulièrement agile et redoutable. Votre but est de mettre fin au règne de Mamoru Imai, un chef de guerre d’un clan ennemi possédé par un démon de l’ancien temps.

Après une courte séquence qui vous apprend les commandes principales du jeu – à savoir le saut, le double-saut, la course sur les murs et l’attaque au katana – on arrive dans ce qui va servir de « hub », le village. Dans cet endroit, vous pourrez changer d’arme ou encore en fabriquer de nouvelles grâce à la fonction de crafting qui consiste à combiner deux objets. On reste dans la simplicité et c’est parfait comme ça.

La complexité de Within the Blade est en effet ailleurs. Une fois sorti du village, vous partez à la chasse aux bandits dans le but d’en savoir plus sur le clan adverse et comment le vaincre. On va donc découper du bandit à l’aide de notre sabre, sauter de plateforme en plateforme et courir sur les murs pour atteindre de nouveaux sommets. Chaque ennemi vaincu lâche des ressources, que ce soit de l’argent ou des ingrédients pour le crafting. Tout va très vite et les pièges sont nombreux. Il faut donc faire preuve de bons réflexes si on ne veut pas mourir bêtement.

En voyant Within the Blade, difficile de ne pas penser à The Messenger du studio québécois Sabotage. Les deux ont le même thème ou presque, les deux sont en pixel art quoique Within the Blade parait un peu moins travaillé à ce niveau, les deux s’inspirent des jeux Shinobi et Ninja Warrior. Bien entendu, Sabotage n’a pas le monopole de cet univers, mais The Messenger parait tout de même plus soigné que son concurrent.

Within the Blade est disponible dès maintenant sur PC (Steam), PlayStation 4, PlayStation 5, Switch, Xbox One et Xbox Series S/X.

Critique réalisée sur Switch avec un code fourni par l’éditeur

Verdict

Les plus

  • Très rapide et nerveux
  • Les combats de boss

Les moins

  • Un univers bien mieux exploité dans The Messenger
  • Un peu grossier sur le pixel art

Note finale

6 / 10

Un texte de Antoine Clerc-Renaud de Jeux.ca

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