Écrans

Critique – Samsung Galaxy S21 5G

Le Samsung Galaxy S21 5G sous toutes ses coutures

Récemment, nous avons pu profiter du dernier téléphone intelligent de Samsung, le Galaxy S21 5G, grâce à un prêt du constructeur. C’est l’occasion pour nous de le tester sous l’angle du gaming, comme nous l’avions fait pour l’iPhone 12 sorti en octobre dernier.

Plus fin et un peu plus grand que son concurrent direct, le Galaxy S21 5G en a également sous le capot. Équipé d’un processeur octo-cœurs Exynos 2100 (ou Snapdragon 888 aux États-Unis, en Chine et au Japon), ce nouveau modèle de téléphone intelligent de Samsung profite également d’un écran tactile de 6,2″ sur le modèle standard (6,7″ pour le S21+ et 6,8″ pour le S21 Ultra) capable d’afficher une image ultra lumineuse avec un taux de rafraîchissement de 120 Hz. Les défilements sont donc très fluides, bien plus que sur l’iPhone 12 par exemple même si ce n’est pas choquant en bout de ligne.

Le Samsung S21 5G est bien entendu équipé d’un gyroscope, d’un accéléromètre, d’une caméra avant et arrière avec trois objectifs (le modèle Ultra bénéficie en outre d’objectifs de 108 mégapixels, ainsi que de deux téléobjectifs permettant de zoomer jusqu’à 100x). Bref, il a tout d’un téléphone haut de gamme comme son prix le suggère. Il vient avec Android 11 et la couche One UI 3.1 qui comprend les applications de Samsung.

Le S21 sous l’angle du gaming

En termes de jeux à proprement parler, le Samsung Galaxy S21 5G est une petite bête de course de poche. Grâce à son excellent écran fluide et lumineux, allié à ses 8 Go de mémoire vive (entre 12 et 16 Go pour le modèle Ultra) et sa grande capacité de stockage (entre 128 et 256 Go selon le modèle choisi), on a de quoi profiter des jeux les plus gourmands sans ralentissements et on peut en ajouter plusieurs pour changer quand on veut.

Notre test nous a mené à passer en revue certain des jeux les plus exigeants disponibles sur le marché comme Genshin Impact, Call of Duty Mobile ou encore Asphalt 9 Legends. Force est de constater que chacun tourne à merveille avec des effets à couper le souffle.

Nous avons également testé Life is Strange de Dontnod, un petit miracle d’optimisation venu des consoles et PC. Ce dernier, dont le premier épisode est gratuit sur iOS et Android, nous a fait comprendre que si le S21 dominait au niveau de l’image et de l’affichage, le son restait le domaine de l’iPhone. Les hauts-parleurs intégrés du téléphone de Samsung étant simplement trop faibles. Peut-être les jeux vidéo que nous avons testés sont en cause, mais le son via les hauts-parleurs de chaque appareil était plus clair sur l’appareil d’Apple. Cela dit, ça ne nuit pas au confort de jeu et encore moins si on met des écouteurs.

Un service nommé désir

N’étant pas un utilisateur d’Android, j’ai pu découvrir avec surprise l’existence du Google Play Pass, un peu l’équivalent d’Apple Arcade. Mais à la différence de ce dernier, le service de Google ne propose pas seulement des jeux. On y trouve toute une gamme d’applications pour la musique, le dessin, la photo, ou la catégorie fourre-tout de productivité. Il y a également quelques gadgets comme des modificateurs de voix, parfaits pour faire une blague à un ami.

Plus sérieusement, le Google Play Pass dispose de différents titres plus ou moins récents et de qualité variable. Là où Apple a verrouillé une exclusivité pour ses plateformes mobiles, Google n’a que des jeux disponibles ailleurs. Mais il y en a beaucoup. Parmi les plus connus, on note la présence de Death Road to Canada, Limbo, Star Wars Knights of the Old Republic, Thimbleweed Park ou bien Terraria. Le choix ne manque pas et de nouveaux titres arrivent chaque semaine. Nul doute que cet abonnement (de 5,99 $ par mois ou 34,99 $ par an) combiné à la puissance du S21 fera beaucoup de gamers heureux.

Exemple de jeux disponibles sur le Google Play Store. Crédit : Google

Détails subjectifs

Comme dit plus haut, je suis un utilisateur d’iOS depuis plusieurs années maintenant et très équipé en produits Apple. Il y a une raison à cela : Android ne me convient pas. Je trouve ce système d’exploitation fouillis, d’autant plus avec la surcouche des différents constructeurs, ici Samsung, qui proposent leur propre magasin en ligne. Pour moi, ça n’a pas de sens.

Plus spécifiquement en rapport avec le S21, Samsung parle d’un téléphone sans-bords ou bezel-less. C’est le cas mais, pour moi, c’est la porte ouverte aux mauvaises manipulations. Combien de fois, dans un laps de temps très court, ai-je fermé l’application que j’étais en train d’utiliser, ou revenu en arrière dans une vidéo. C’est pénible et une fausse bonne idée.

Par ailleurs, la reconnaissance faciale n’est pas au point ou alors elle a du mal à reconnaitre les gens de couleur. En effet, là où le FaceID d’Apple fonctionne sans problème, la reconnaissance faciale pour déverrouiller le Galaxy S21 marche une fois sur dix. C’est frustrant et on se demande à quoi ça sert de l’avoir mise. Mais d’un autre côté j’apprécie le fait que l’appareil photo frontal soit si petit et discret comparé à la découpe grossière de l’iPhone 12. Ça se fond dans le décor et on le remarque à peine, qu’on soit en train de jouer ou de regarder une vidéo. Mais tout cela est très subjectif, j’en conviens.

Disponible en trois modèles avec des configurations à personnaliser, le Samsung Galaxy S21 est un formidable appareil de jeu, compatible par ailleurs avec une grande majorité de manettes pour les allergiques au tactile.

Un texte de Antoine Clerc-Renaud de Jeux.ca

Articles récents du même sujet

Exit mobile version