Rosemont–La Petite-Patrie

Attaque à Rosemont: le Québec sous le choc

À la suite du décès de trois personnes attaquées au couteau vendredi matin dans un immeuble de Rosemont–La Petite-Patrie, le Québec réagit au drame.

«Trois vies ont été arrachées ce matin à Rosemont. C’est terrible», s’attriste le premier ministre François Legault dans un gazouillis.

La mairesse Valérie Plante offre quant à elle ses condoléances aux proches des trois personnes «qui sont mortes dans des circonstances horribles».

Le député solidaire de Rosemont, Vincent Marissal, offre ses pensées aux victimes et affirme être en contact avec la police en attendant plus d’information.

Le chef intérimaire du Parti libéral du Québec, Marc Tanguay, se dit consterné et sous le choc à la suite de cette attaque. Il dit également espérer que le bilan ne s’aggravera pas.

Eric Duhaime remercie les premiers répondants et affirme que son cœur et ses pensées sont avec les victimes et leurs familles.

Paul St-Pierre Plamondon, chef du Parti québécois, appelle pour sa part à l’action face à la hausse de la violence au sein de la société.

Évoquant les drames d’Amqui et de Laval, la citoyenne Julie Beaupré s’inquiète de l’augmentation des violences au Québec. «Est-ce qu’on peut demander au gouvernement de bouger plus en santé mentale parce que ça va pas bien là. Ça fait peur.»

Yoann Deraiche, ancien résident du quartier, se dit bouche bée. Il a beaucoup de connaissances dans le quartier, dont sa grand-mère et certaines de ses cousines qui habitent à proximité du lieu du drame. Sa mère, une de ses cousines et sa tante travaillent quant à elles à l’Institut de cardiologie, lequel est situé sur la rue où la tragédie s’est produite.

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