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La Colombie relance les pourparlers de paix avec l’Armée de libération nationale

A woman writes a message to support a peace deal between the Colombian government and rebels of the Revolutionary Armed Forces of Colombia, FARC, at the main square in Bogota, Colombia, Saturday, Oct. 8, 2016. Dozens of people are camping at the Bolivar square to support the continuation of peace talks. Dozens of people are camping at the Bolivar square to support the continuation of peace talks. Voters narrowly rejected in a referendum a peace accord signed between President Juan Manuel Santos and the FARC. (AP Photo/Ivan Valencia)

Joshua Goodman - The Associated Press

BOGOTA — Le gouvernement de la Colombie et l’Armée de libération nationale se sont entendus pour relancer les pourparlers de paix quelques jours après que les Colombiens eurent causé la surprise en rejetant le premier accord de paix conclu avec les Forces armées révolutionnaires de Colombie.

Les rebelles et les représentants du gouvernement ont annoncé lundi que les négociations formelles commenceraient le 27 octobre en Équateur.

Dans un communiqué en provenance du Venezuela — dont le gouvernement socialiste supervise le processus de paix — le groupe rebelle aussi appelé ELN s’est engagé à libérer ses deux otages qui étaient détenus bien avant que les pourparlers ne s’amorcent.

Les deux parties avaient annoncé en mars le début des négociations, mais elles ne se sont jamais tenues parce que le président Juan Manuel Santos avait exigé que le groupe renonce à kidnapper des otages.

Tôt lundi, le groupe a relâché un riziculteur qu’il détenait depuis des mois. C’était la troisième personne à être libérée par le groupe en deux semaines.

L’otage qui n’a toujours pas été relâché est le politicien Odin Sanchez, qui, au mois d’avril, s’était rendu aux rebelles afin d’assurer la libération de son frère, un ancien gouverneur de l’État du Choco. L’ELN réclamait une rançon d’un million $ US.

Juan Manuel Santos, qui vient de remporter le prix Nobel de la paix, s’est donné pour mission de mettre fin au long conflit en Colombie. Mais après être parvenu à une entente avec les Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC) le 26 septembre dernier, il a vu ses espoirs de paix s’évanouir alors que les Colombiens ont voté contre lors d’un référendum tenu six jours plus tard.

Depuis ce temps, M. Santos tente de bâtir une coalition plus large pour arriver à la paix — qui comprendrait notamment l’opposition et l’ELN.

L’ELN est le deuxième plus grand groupe rebelle en Colombie, avec quelque 1500 combattants. Il finance ses activités par l’extorsion et les enlèvements. Comme les FARC, l’ELN apparaît sur la liste des organisations terroristes étrangères des États-Unis.

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