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Les négligés de la présidentielle

WASHINGTON, DC - AUGUST 23: Green Party presidential nominee Jill Stein answers questions during a press conference at the National Press Club August 23, 2016 in Washington, DC. Stein discussed her candidacy and her attempts to be included in the presidential debates sponsored by the Commission on Presidential Debates during her remarks. (Photo by Win McNamee/Getty Images)

Felipe Herrera Aguirre - Metro World News

Les candidats à la présidentielle américaine Donald Trump et Hillary Clinton dominent l’espace médiatique. Mais ils sont loin d’être seuls dans la course… 
Voici le portrait de Jill Stein, meneuse des Verts américains, et de Gary Johnson, champion des libertariens.

Jill Stein
Le Parti vert des États-Unis a été fondé en 2001 et s’inspire de l’Association of State Green Parties, un regroupement d’organisations politiques militant pour l’environnement, la justice sociale, la non-violence, l’égalité des sexes, les droits LGBTQ et contre le racisme. Des propositions défendues par le candidat Bernie Sanders, qui a perdu les primaires démocrates face à sa rivale, Hillary Clinton.

Jill Stein, diplômée de Harvard en pédiatrie, est une professeure et une militante écologiste née à Chicago en 1950. Les slogans de Mme Stein sont principalement dirigés contre le Parti 
démocrate, qu’elle accuse d’usurper le principe de changement pour gagner des votes. Elle a aussi participé aux élections présidentielles de 2012, au terme desquelles elle a récolté 0,4% des votes.

Gary Johnson
Le Parti libertarien des États-Unis est plus vieux que le Parti vert et, pour les élections de cette année, plus populaire, surtout auprès des membres de la génération Y. «Quelque 17% de leurs partisans sont de jeunes électeurs», explique Steven Olikara, cofondateur du Millennial Action Project (MAP), une organisation politique à but non lucratif comptant jeunes politiciens. Les libertariens croient au libre marché et accordent beaucoup d’importance aux libertés individuelles et à la propriété privée. Certains sont aussi en faveur de l’avortement et de la décriminalisation des drogues.

Gary Johnson, le candidat présidentiel libertarien, était le gouverneur républicain du Nouveau-Mexique, mais a quitté le parti, car il n’a pas récolté les appuis nécessaires pour être le candidat 
du parti lors de la présidentielle de 2012. 
Il s’est alors joint aux libertariens.

«Et c’est quoi, Alep?» –Gary Johnson, lors de l’émission Morning Joe du 8 septembre, qui a admis ne pas connaître la ville au centre du conflit syrien. Quelques semaines plus tard, il a été incapable de nommer un seul chef d’État étranger pour qui il pourrait avoir de l’admiration, provoquant de nombreuses railleries sur les réseaux sociaux.

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