Surf, vélo ou repiquage du riz… Pyongyang vient de lancer un site pour vanter la diversité du tourisme en Corée du Nord, Washington rappelant de son côté que les étrangers finissent parfois leurs vacances nord-coréennes en prison.
Seize Américains ont été arrêtés en Corée du Nord ces dix dernières années, y compris l’étudiant Otto Warmbier qui a écopé d’une longue peine pour avoir volé du matériel de propagande. Renvoyé dans le coma aux États-Unis en juin, il est mort quelques jours plus tard.
La Corée du Nord a beau être la cible de multiples trains de sanctions en raison de ses programmes nucléaire et balistiques interdits, le site DPR Korea Tour, géré par l’Administration du tourisme national, fait du pays une destination comme les autres.
Il propose des circuits organisés dans différentes régions, selon la longueur du séjour, mais aussi des voyages thématiques pour les voyageurs en quête de vacances différentes.
Les visiteurs sont invités à se rendre sur les plages de la côte est, et notamment sur la Plage de Majon, où «le surf est populaire chez les touristes» du fait notamment de la propreté de l’eau.
Le site consultable en coréen, en anglais, en chinois, en russe et en japonais fournit aussi des informations pratiques, et notamment des conseils pour se déplacer en taxi ou en bus dans Pyongyang.
Il ne permet cependant pas de réserver un voyage et ne donne pas non plus la liste des agences étrangères organisant des voyages en Corée du Nord.
Le Département d’État américain dissuade fortement ses ressortissants de voyager en Corée du Nord, en citant un «risque grave d’arrestation et de détention pendant une longue période».
De nombreux autres pays publient des avertissements similaires.