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Gouvernement britannique: nouvelles allégations de harcèlement sexuel

Gregory Katz - The Associated Press

LONDRES — Le scandale touchant la classe politique britannique s’intensifie alors que de nouvelles allégations de harcèlement sexuel et d’abus de pouvoir ont fait surface dimanche, touchant notamment un allié de taille de la première ministre Theresa May.

Le premier secrétaire d’État Damian Green, un membre senior du cabinet, nie les informations publiées dans le journal «Sunday Times» voulant que les autorités policières aient trouvé de la pornographie «extrême» dans son ordinateur lors d’une enquête menée il y a neuf ans.

M. Green est déjà sous enquête pour des avances inappropriées qu’il aurait faites à une militante du parti conservateur. Il a qualifié le reportage du «Sunday Times» de «complètement faux» en ajoutant qu’il est fondé sur une source policière peu fiable.

Les allégations touchant des membres du gouvernement britannique dans la foulée du scandale sexuel ayant emporté le producteur hollywoodien Harvey Weinstein vont bien au-delà des actes reprochés à Damian Green et à l’ex-secrétaire à la Défense Michael Fallon, qui a été contraint de démissionner la semaine dernière.

Un nombre grandissant de députés conservateurs et travaillistes sont visés par des allégations similaires, et des politiciens en Écosse et au Pays de Galles ont également été éclaboussés ces derniers jours.

Le secrétaire aux Communautés et aux Enfants du gouvernement du Pays de Galles, Carl Sargeant, a démissionné vendredi dans la foulée d’allégations de mauvaise conduite. En Écosse, Mark McDonald, ministre chargé de la Petite enfance, a également remis sa démission et s’excusant pour ses comportement inappropriés.

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