WASHINGTON — Hillary Clinton dit avoir été «consternée» par les accusations d’harcèlement sexuel contre l’un des principaux conseillers de sa campagne pour l’investiture démocrate en 2008.
Dans deux messages publiés sur Twitter vendredi, Mme Clinton a révélé avoir téléphoné à la présumée victime, une ancienne employée de sa campagne, pour la féliciter d’avoir porté plainte.
L’ex-secrétaire d’État a dit avoir voulu s’assurer que la jeune femme savait «ce que toutes les femmes devraient savoir: nous méritons d’être entendues».
Ces messages surviennent après que «The New York Times» eut rapporté que Hillary Clinton avait refusé de congédier le conseiller visé, Burns Strider, en dépit des recommandations de son directeur de campagne en ce sens.
Mme Clinton n’a pas expliqué pourquoi M. Strider était demeuré au sein de sa campagne.
Selon «The New York Times», le salaire du conseiller avait été retenu pendant plusieurs semaines et il avait reçu l’ordre de suivre une thérapie, ce qu’il avait refusé de faire.
Burns Strider n’a pas répondu aux demandes d’entrevue du «New York Times».