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Guerre au Yémen: après de nouveaux raids, Riyad nie une escalade du conflit

A column of Yemeni pro-government forces and armoured vehicles arrives in al-Durayhimi district, about nine kilometres south of Hodeidah international airport on June 13, 2018. Yemeni forces backed by the Saudi-led coalition launched an offensive on June 13 to retake the rebel-held Red Sea port city of Hodeida, pressing toward the airport south of the city. The port serves as the entry point for 70 percent of the impoverished country's imports as it teeters on the brink of famine. / AFP PHOTO / NABIL HASSAN

Rédaction - Agence France-Presse

Les combats au sol et les raids aériens se sont intensifiés lundi autour de Hodeida, port stratégique du Yémen, mais la coalition sous commandement saoudien en guerre contre les rebelles a assuré ne pas chercher l’escalade.

Selon des médecins de Hodeida, les corps de 74 rebelles ont été transportés dans deux hôpitaux de la ville et 15 combattants progouvernementaux ont été tués, selon des sources médicales gouvernementales.

Il s’agit seulement de déploiements pour «protéger nos troupes et élargir les périmètres de sécurité dans certaines zones», a déclaré une source de la coalition, dont l’Arabie saoudite et les Emirats arabes unis sont les piliers.

«La coalition est engagée à faire baisser les hostilités au Yémen», a affirmé la source de la coalition, tout en ajoutant: «si les Houthis ne se présentent pas à des pourparlers de paix, cela pourrait conduire à une reprise de l’offensive sur Hodeida.»

Le 30 octobre, alors que l’Arabie saoudite était sur la défensive après le meurtre du journaliste saoudien Jamal Khashoggi au consulat de son pays à Istanbul, les ministres américains des Affaires étrangères Mike Pompeo et de la Défense Jim Mattis ont appelé à un cessez-le-feu au Yémen et à l’ouverture de négociations sous 30 jours.

La coalition intervient depuis 2015 au Yémen pour rétablir à Sanaa le gouvernement du président Abd Rabbo Mansour Hadi, réfugié à Ryad. Les rebelles Houthis, soutenus par l’Iran, restent maîtres de la capitale Sanaa et de vastes régions du nord et de l’ouest de ce pays pauvre de la péninsule arabique.

 

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