Plutôt que de vous frapper la tête sur les murs – peignez-les! Des artistes brésiliennes ont pris les choses en main : armées de cannettes de peinture, elles font de leur pays un meilleur endroit pour les femmes. L’effet est saisissant. En voici un aperçu. (Lisez également Un féminisme mur à mur avec les reines du graffiti)
Angela Davis est une icône du mouvement de libération des Noirs des années 1960. L’artiste Nahù raconte : «Mon œuvre cherche à montrer la puissance et la dignité des femmes, sans nuire à leur image. En d’autres mots, la force des images, c’est les femmes elles-mêmes.»
Au tournant du XXe siècle, Wagner a brisé tous les tabous en devenant tatoueuse. Le travail de Nahù montre Wagner avec ses propres tatouages.
Nahù confie qu’elle ne fait pas confiance aux groupes de défense des droits des femmes. «Personne n’a de respect pour la gent féminine. PERSONNE», dit-elle.
L’art de rue de Panmela Castro Castro – dont le nom d’artiste est Anarkia Boladona – donne un aspect de peinture à ses graffitis. Elle montre également à des femmes démunies à devenir graffeuse.
Panmela Castro invite les femmes à son atelier pour leur enseigner le graffiti, mais surtout pour leur apprendre leurs droits. Les femmes ignorent souvent que c’est criminel lorsque leur mari les frappe.
Panmela Castro et d’autres artistes graffeuses féministes veulent que leurs œuvres ouvrent le dialogue et provoquent des changements au Brésil.