Gaver son cheval pour nourrir les oiseaux

Les coûts d’opération d’une société (Hydro-Québec ne faisant pas exception) ont tendance à augmenter en fonction des fonds disponibles.

Ajoutez quelques milliards dans les coffres et vous verrez le personnel de direction se payer augmentations de salaire et bonis, le syndicat réclamer des augmentations et les ingénieurs lancer de nouveaux projets plus ou moins réfléchis.

En somme, on nous taxerait de quelques milliards pour remettre quelques millions en revenus au ministre des Finances. Comme bien des collectes de fonds, augmenter les revenus de l’État de cette façon serait l’équivalent de gaver son cheval avec de l’avoine pour qu’il reste assez de grain dans le crottin pour nourrir les oiseaux.

À la rigueur, si les économistes perdent le sommeil à cause du prix moins élevé de l’électricité au Québec, on pourrait leur faire plaisir en décrétant une taxe de vente spéciale sur la consommation d’électricité.

Ainsi, tout le produit pourrait être affecté au déficit, il y aurait un frein au gaspillage et on éviterait de rémunérer inutilement une société d’État pour gérer une partie des finances publiques.

Gérard Laurin, Gatineau

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