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Adil Charkaoui était «en position de combat»

Photo: Archives Métro

Le controversé prédicateur Adil Charkaoui était en «position de combat» pendant l’altercation survenue lors d’une partie de soccer au Collège de Maisonneuve entre lui et Édit Joseph, en février 2016, selon le témoignage de ce dernier rapporté par plusieurs médias.

L’agent de sécurité de l’établissement a témoigné en Cour municipale, mercredi, au premier jour du procès pour voie de fait.

En mars 2016, Charkaoui avait plaidé non coupable aux accusations de voies de fait et d’agression armée qui ont été portées contre lui.

Le prédicateur avait loué dans le passé à cet endroit des locaux et des plateaux sportifs pour une école qu’il dirigeait, liée au Centre communautaire islamique de l’est de Montréal. Il n’était toutefois pas le locateur des locaux au moment des événements ayant mené au procès actuel.

Le Collège avait déjà suspendu temporairement les contrats de location après avoir appris que Charkaoui avait des liens avec au moins deux de ses élèves soupçonnés d’avoir rejoint le groupe armé État islamique en Syrie.

La première de trois journées prévues pour ce procès devant le juge Evasio Massignani a eu lieu mercredi. La défense prévoit faire entendre sept témoins. La suite du procès aura lieu le 9 mars.

Adil Charkaoui avait fait la manchette en 2003 au Canada lorsqu’il avait été arrêté après l’émission à son endroit d’un certificat de sécurité. Il était soupçonné de terrorisme et d’avoir participé à un camp de formation avec d’autres militants en Afghanistan. Le Marocain d’origine a fait l’objet d’une surveillance étroite au Canada pendant les neuf ans qui ont suivi; il n’a toutefois jamais été accusé à propos des soupçons de terrorisme.

 

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