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Stations de métro universellement accessibles: des objectifs jugés «impossibles»

Photo: Archives Métro

Le Regroupement des activistes pour l’inclusion au Québec (RAPLIQ) a reproché à la mairesse Valérie Plante ses promesses tenues durant la campagne électorale. Celle-ci avait indiqué vouloir rendre universellement accessibles toutes les stations de métro d’ici 2030.

«C’est tout à fait impossible», a clamé lundi Linda Gauthier, ex-présidente du RAPLIQ. Cette dernière avait démissionné de son poste à la fin de l’été afin de se présenter, avec Équipe Coderre, pour un poste de conseillère dans l’arrondissement du Plateau–Mont-Royal.

Désormais coordinatrice au sein de l’organisme qu’elle a fondé, Mme Gauthier juge «plus raisonnable» de viser 2040. «Ce n’est pas qu’une question d’argent, mais aussi de temps pour mener les travaux», a-t-elle précisé, en réclamant des engagements à l’administration municipale.

À ce jour, seulement 11 des 68 stations du réseau actuel comptent un ascenseur.

Interrogée par le RAPLIQ durant la période de questions réservées au public, la mairesse Plante a promis qu’elle prenait ce dossier «à coeur». Rendre les transports en commun accessibles, ainsi que les édifices municipaux, «c’est une bataille que nous allons faire au cours des prochaines années», a indiqué Mme Plante.

Cette dernière a précisé qu’elle menait actuellement des discussions avec les gouvernements fédéral et provincial pour obtenir «des ressources financières» à cet effet. «Faut que Québec rentre dans le train», a-t-elle ajouté.

Mme Plante a également indiqué que toutes les stations d’une éventuelle ligne rose de métro entre Montréal-Nord et Lachine, mise de l’avant durant la campagne électorale, comprendraient des ascenseurs dès leur construction.

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