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Les cols bleus signent leur contrat de travail

Photo: Yves Provencher/Métro

Avant même que leur contrat de travail soit échu, le Syndicat des cols bleus regroupés de Montréal en ont signé un nouveau, mercredi, à l’hôtel de ville.

Cette nouvelle convention collective, qui sera d’une durée de 5 ans, prévoit un nouveau partage des coûts du régime de retraite. La Ville assumera 55% des coûts alors que la part des cols bleus sera de 45%. Des économies de 6,3 M$ seront ainsi réalisées par la Ville. Celle-ci souhaite réduire de 50 M$ par année sa contribution à l’ensemble des régimes de retraite de ses employés.
«Les cols bleus ont compris que la capacité de payer des citoyens avait atteint ses limites», a déclaré le maire de Montréal, Michael Applebaum.

Il s’est réjoui de l’ouverture et du sens des responsabilités dont a fait preuve le syndicat des cols bleus. «On a préféré négocié la recette de notre régime de retraite plutôt que de se la faire imposer, a affirmé pour sa part le président du Syndicat des cols bleus regroupés de Montréal, Michel Parent. Notre objectif était de garantir la pérennité et la viabilité de notre régime de retraite.»

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Le contrat de travail stipule que les 4 400 cols bleus devront augmenter de 2% leur contribution à leur régime de retraite et ils ne pourront pas prendre leur retraite avant d’atteindre l’âge de 55 ans. Au cours des cinq prochaines années, ils auront droit à des augmentations salariales de 2% par année de 2013 à 2015 et de 2,5%par année de 2016 à 2017. Lors de ces deux dernières années, une réorganisation du travail sera effectuée afin d’accroître leur productivité et réduire les coûts.

Ce nouveau contrat de travail a été approuvé dans une proportion de 95,4% par les cols bleus montréalais. Ils représentent le premier groupe d’employés municipaux avec qui la Ville de Montréal a réussi à négocier de nouveaux paramètres du régime de retraite. Des discussions ont été entamées avec les autres groupes d’employés. M. Applebaum n’écarte pas la possibilité de demander un changement législatif au gouvernement du Québec pour accélérer le processus.

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