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CHU Sainte-Justine: un grand objectif pour les petits malades

Photo: Archives Métro

Afin d’accélérer le rythme de la recherche et trouver davantage de traitements personnalisés pour ses petits patients, la Fondation CHU Sainte-Justine lance une nouvelle campagne de financement pour amasser 150 M$ d’ici 2018.

Le directeur général du CHU Sainte-Justine, le Dr Fabrice Brunet, a donné le coup d’envoi à la campagne Plus Mieux Guérir, mercredi, en invitant la population à soutenir le centre universitaire mère-enfant pour «guérir toujours plus d’enfants au Québec, toujours mieux».

La chanteuse Céline Dion, marraine à vie du CHU Sainte-Justine, qui participait à l’événement par vidéo-conférence en compagnie de son mari, René Angélil, a insisté sur le privilège que représente le fait d’être parent.

«Ce que nous voulons, c’est voir les enfants grandir en santé: c’est pour eux que nous sommes ici», a-t-elle ajouté.

L’objectif de 150 M$ est ambitieux; il s’agit de la plus importante campagne de financement de la Fondation, à ce jour.

«Mais il est à la mesure du courage des enfants qui luttent contre la maladie et aux côtés desquels nous nous battons», a souligné Pierre Boivin, président de Claridge Inc et coprésident de la campagne.

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En plus de servir à financer l’inauguration d’un nouveau centre de recherche sur les troubles de neuro-développement et des infrastructures de soins surspécialisées, l’argent amassé permettra d’intégrer davantage et plus rapidement l’approche soins-enseignement-recherche, prônée par le CHU Sainte-Justine.

Maintenant que la construction des nouveaux bâtiments du – rendue possible grâce à la précédente campagne de financement –, achève, le Dr Fabrice Brunet estime qu’il est temps d’attirer des médecins, pour pouvoir garantir les meilleurs soins, le meilleur enseignement et la meilleure recherche.

«Il s’agit d’attirer les plus grands cerveaux, de faire de la recherche et surtout d’implanter le plus rapidement possible les résultats de la recherche pour en faire bénéficier la population», explique-t-il.

Ce transfert de connaissance peut généralement prendre jusqu’à 15 ans, normalement. Mais le Dr Brunet affirme que le fait d’avoir dans un seul hôpital les chercheurs, les enseignants et les soignants permet à l’ensemble de l’équipe de communiquer très rapidement les résultats des recherches. Le processus d’intégration de la recherche aux soins est donc réduit à quelques mois, assure-t-il.

«Les cliniciens font de la recherche translationnelle, précise-t-il. C’est-à-dire qu’ils traduisent les résultats de la recherche en soins et ils en évaluent immédiatement l’impact, et s’ils constatent qu’il y a d’autres questions, ils repartent faire de la recherche.»

C’est ainsi que le Dr Élie Haddad a réussi à isoler le gène de la maladie de Xavier, 11 ans, aux prises avec un grave problème d’immunité. Cela a grandement amélioré la condition du jeune garçon, qui souriait timidement devant les médias, mercredi.

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