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Le président de la STM à la croisée des chemins

Possible récupération du Bixi, début des tests pour les nouvelles Azur, et peut-être même la course à la mairie de Montréal. L’année du président de la STM promet d’être chargée.

Ce qui était surtout une possibilité, devient de plus en plus concret : la STM pourrait récupérer la gestion de Bixi. C’est ce qu’a confirmé le président de la STM, Michel Labrecque en marge d’un déjeuner causerie du Conseil des relations internationales de Montréal, où il donnait un discours sur les grands chantiers de la STM.

«Pour des raisons légales, la Ville va vendre le volet international de Bixi et se cherche un opérateur pour la partie montréalaise. La STM peut le faire et regarde actuellement les conditions légales pour que cela se fasse. Il n’est notamment pas question que les usagers de la STM récupère le déficit», a indiqué M. Labrecque qui n’a pas voulu donner d’échéancier.

La clientèle du Bixi redevenant souvent cliente de la STM l’hiver venu, ce rapprochement pourrait éventuellement permettre de gérer un abonnement unique pour les deux services sur une même carte OPUS. Michel Philibert, pdg de la Société de vélo en libre service a préféré ne pas commenter le dossier, tout en confirmant que des discussions étaient en cours.

Parmi les dossiers dont la concrétisation approche, signalons celui des nouvelles voitures de métro Azur, dont l’assemblage va bon train. «Un premier châssis et un boggie ont été assemblés et mis sous tension avec succès. Les tests à l’usine de La Pocatière commencent. Tous les délais sont respectés et nous devrions recevoir la première livraison à la fin de l’automne», a précisé M. Labrecque. Il a ajouté que des tests de nuit  se dérouleront ensuite entre six mois et un an avant que les usagers n’embarquent.

Quant à savoir s’il sera de la course à la mairie de Montréal en novembre, M. Labrecque est resté évasif, tout en ne fermant pas la porte. «Ça m’étonnerait, mais on ne sait jamais ce qui va arriver dans un mois. C’est sûr que l’état actuel de Montréal ne fait pas notre affaire, mais je ne me fais pas trop d’illusion, la gouvernance ne changera pas forcément malgré les travaux de la Commission Charbonneau», a t-il ajouté.

Le président de la STM a toutefois reçu un appui non-négligeable lors du déjeuner causerie, celui du designer de Bixi, Michel Dallaire. «Ça fait plus de 20 ans que je connais Michel. C’est un chef de meute qui aime les gens et qui a beaucoup de réalisations à son actif (Vélo Québec, Montréal en lumière). Mais je ne sais pas si il sera assez fou pour se lancer», rigole M. Dallaire.

M. Labrecque a été élu sous la bannière d’Union Montréal en 2005 avant de perdre son élection à la mairie de l’arrondissement du Plateau-Mont-Royalen 2009.

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