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Salon Trans-Expo: place à l'autobus du futur

Trans-Expo, la grand-messe des professionnels du transport en commun, se tenait hier, à la Place Bonaventure. Voici quelques échantillons de ce qui nous attend dans les prochaines années sur le front de la technologie. Préparez votre carnet de chèques !

Foton
C’est la première fois qu’on voyait au Canada cet autobus Chinois. En version 100 % électrique, l’autobus a une autonomie de 5 km. Il se recharge par le toit, pendant que les passagers montent, grâce à des abribus rechargeables. Un système de récupération de l’énergie du freinage permet aussi de récupérer 40 % de l’énergie produite. D’après le constructeur qui recherche des clients en Amérique-du-Nord, son prix serait de 20 % inférieur à celui du marché.

La pub du futur
Les écrans de type LED conçus par l’entreprise Multimédia LED permettent de diffuser plusieurs publicités en rotation et de programmer leur apparition selon l’heure de la journée ou le secteur que traverse le bus. Par exemple, une pub pourrait être en Anglais quand l’autobus roule dans l’ouest de la ville et passer en Français dans l’est. «On pourrait aussi afficher le score de votre équipe de hockey en temps réel ou indiquer l’état de congestion des routes», explique le directeur de ventes. L’écran sera testé cet hiver aux États-Unis et pourrait coûter entre 35 000 et 60 000 $.

La Rolls-Royce de l’abribus
Sur ce modèle de la société montréalaise Enseicom, un écran interactif tactile a été installé. On pourrait très bien y diffuser de la pub, l’heure d’arrivée du prochain bus ou même un plan de la ville. «Dans le cas des plans interactifs, les gens sélectionnent par exemple le magasin ou l’hôtel qu’ils cherchent et le tracé pour s’y rendre apparaît», indique Jean-Paul Chauvin, responsable des ventes. Coût : environ 30 000 $.

La gestion moderne du trafic
Le "jouet" à la mode chez les gestionnaires du transport en commun, ce sont les ITS (Intelligent Transportation System). En gros, mettez un cerveau technologique à l’autobus qui transmet des données toutes les 30 secondes à l’aide d’un réseau Wifi et vous saurez en temps réel si le bus respecte l’horaire, quel est son taux de remplissage, si le chauffeur dépasse les limites de vitesse, à quelle heure il faudrait rajouter un passage de plus, etc. Une fois ces informations disponibles, on peut les relayer sur des écrans dans les abribus, sur le web ou par l’intermédiaire du cellulaire. Il en coûte 5 000 $ par autobus pour le système de base et jusqu’à 20 000 $ pour le tout compris avec système de diagnostic mécanique automatique pour la maintenance des bus.

L’Opus sur votre cellulaire
En Corée, l’équivalent de la CAM se trouve sur le cellulaire que vous scannez pour prendre le transport en commun. La technologie sera disponible en Amérique du Nord d’ici deux ans lorsque les négociations avec les entreprises de téléphonie seront terminées, promettent plusieurs joueurs de l’industrie.

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