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Front commun contre Postes Canada dans Rosemont

Des élus rosemontois issus des trois paliers de gouvernement dénoncent l’abolition, d’ici cinq ans, des services postaux à domicile.

«Postes Canada n’a pas fait ses devoirs, ni pour proposer des solutions créatives à la baisse du volume du courrier, ni pour le processus de consultation», a déclaré mercredi Alexandre Boulerice, député fédéral du NPD de Rosemont–La Petite-Patrie. Selon lui, le gouvernement Harper, en présentant cette stratégie juste avant la fin des travaux parlementaires, «se moque des institutions démocratiques».

M. Boulerice a reçu l’appui du maire de l’arrondissement, François W. Croteau. Ce dernier a déclaré n’avoir «ni l’espace sur le domaine public pour ce genre d’infrastructure, ni l’intention de priver les citoyens de lieux collectifs au profit de boîtes postales». Selon les calculs de son parti, il faudrait, dans les arrondissements densément peuplés comme le sien, trois blocs de 36 casiers par coin de rue, de chaque côté de la rue. Chaque bloc de casier fait 8 mètres de long.

Pour Jean-François Lisée, député de Rosemont à l’Assemblée nationale, cette stratégie «va à l’encontre de la préoccupation des citoyens, clairement signifiée lors du dernier Forum social de Rosemont, de conserver et d’augmenter les services de proximité dans leur quartier».

Plus tôt cette semaine, une motion déposée par le maire Denis Coderre et votée à l’unanimité demandait à Postes Canada de surseoir à la décision de cesser la distribution du courrier à domicile dans les milieux urbains et d’entamer le dialogue le plus rapidement possible avec les municipalités concernées.

Postes Canada invoque la baisse des niveaux de courrier et des raisons budgétaires pour justifier ses choix stratégiques. Le 31 mars, le prix d’un timbre passera de 0,63$ à 1$.

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