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Les écologistes ne «célèbrent pas» le GP du Canada

Photo: Getty Images

MONTRÉAL – Au moment où le cirque de la Formule Un s’amène à Montréal, en vue du Grand Prix du Canada, le week-end prochain, des organismes environnementaux estiment qu’il est temps d’arrêter de perpétuer cette «grande célébration de la voiture à essence».

Selon le directeur de Coalition Objectf 22, Jean-François Boisvert, qualifier le Grand Prix de «grande messe de l’automobile» envoie un très mauvais message dans la population.

M. Boisvert rappelle que l’automobile a un impact majeur sur l’environnement, et que le Grand Prix de Montréal en devient le triste symbole pendant une semaine.

Il déplore que le Grand Prix soit vu comme «hautement désirable» parce qu’il attire le jet-set et qu’il met «supposément» Montréal «sur la carte».

Jean-François Boisvert admet que l’automobile à essence représente toujours un «mal nécessaire», mais il est grand temps, selon lui, que le Québec et le monde se tournent vers des moyens de transport alternatifs et collectifs.

Il se réjouit du même coup de statistiques américaines, qui démontrent une baisse de l’utilisation de l’automobile chez les jeunes, par qui passe l’avenir.

Ainsi, les ventes de voitures aux moins de 35 ans ont diminué de 30 pour cent aux États-Unis entre 2007 et 2012. Il y a 30 ans, 87 pour cent des moins de 19 ans possédaient un permis de conduire, contre moins de 70 pour cent aujourd’hui.

Mardi, en marge du Grand Prix du Canada, la Maison du développement durable, Équiterre, Environnement JEUnesse et la Coalition Objectif 22 tiendront au grand panel, à Montréal, intitulé «Les jeunes et la voiture : le début de la fin d’une histoire d’amour?».

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