Le maire de Mirabel optimiste pour l’aérogare

Le maire de Mirabel, Jean Bouchard, est optimiste quant à l’avenir de l’aérogare qui est abandonnée depuis près de dix ans.
«On dirait que le vent tourne en notre faveur», a-t-il affirmé, en entrevue à Métro.
Des discussions sont présentement en cours avec trois partenaires potentiels pour transformer l’aérogare en centre de foire où serait organisées des expositions tant nationales qu’internationales. Une étude de faisabilité est présentement en cours pour documenter ce projet dont les détails devraient être dévoilés à la fin du mois d’août, sinon au début du mois de septembre.
Les différents partis politiques, tant provinciaux que fédéraux, se sont positionnés en faveur de la sauvegarde de l’aérogare, a souligné M. Bouchard. Il a prévenu que les élus devront être prêts à injecter des fonds publics dans le projet de transformation de l’aérogare. «Elle n’a pas été assez entretenue, a dit le maire de Mirabel. Il y a quand même des millions à investir.»
Aéroports de Montréal (ADM) analyse présentement les soumissions reçues depuis la publication d’un appel d’offres, au mois de mai, ayant pour but de trouver un entrepreneur qui devra démolir l’ancienne aérogare. Les membres du conseil d’administration décideront le 16 septembre si le contrat de démolition est octroyé ou si le projet est mis sur la glace, a indiqué ADM.
Jean Bouchard espère qu’ADM reportera sa décision, le temps que la Société de gestion Montréal-Mirabel, l’organisme qui sera chargé de l’administration du bâtiment si un projet se concrétise, reçoive les études et termine les discussions avec les partenaires potentiels.
ADM débourse à chaque année près de 5M$ pour l’entretien de l’aérogare. Le gestionnaire aéroportuaire a récemment évalué qu’une mise à niveau du bâtiment coûterait environ 25M$.