La patinoire de l’îlot Clark sera livrée à temps, assure Coderre

Le maire de Montréal, Denis Coderre, assure que le projet de patinoire de l’îlot Clark sera livré à temps pour le 375e anniversaire de Montréal. Jacques Primeau, président du CA du Partenariat du Quartier des spectacles, avait fait part dans les pages de Métro cette semaine de son inquiétude pour la réalisation de ce projet dont les détails n’avaient toujours pas été annoncés.

«On est correct. Dans ma tête, c’est une question de semaine avant de prendre [les décisions nécessaires]. On va être en mesure de finaliser le tout au plus tard pour mai 2017», a-t-il lancé mardi devant les journalistes.

Le questionnement sur la construction d’un stationnement, qui fait piétiner le projet depuis 4 ans, est toujours en cours, a rappelé le maire.

L’administration doit décider si ce stationnement sera souterrain ou si elle modifie la règlementation municipale, comme à New-York, pour permettre la construction d’un immeuble à stationnement dans le secteur.

«Je ne ferais pas un stationnement étagé tout de suite à coté de l’îlot Clark. Il serait un peu plus loin. Mais c’est certain que si on élargie les trottoirs [sur Sainte-Catherine] et qu’on doit changer certains stationnements, il faut qu’on trouve [le stationnement] ailleurs, pour que les gens puissent venir dans le centre-ville», a précisé Denis Coderre

Sa décision devrait ainsi être dévoilé «dans les prochaines semaines», a-t-il assuré mardi au cours du conseil municipal. Cet été, il avait toutefois déjà dit que des annonces devaient être faites «incessamment».

«En 2015, on va avoir réglé cette question», a précisé le maire.

Denis Coderre se dit également ouvert à un partenariat avec le secteur privé pour le paiement de ce stationnement. Une idée qui pourrait plaire à son nouvel acolyte du comité exécutif, Richard Bergeron, ex-chef de Projet Montréal, qui s’oppose à ce que des fonds publics financent ce stationnement.

«Si le secteur privé estime qu’il est souhaitable qu’il y ait plus de stationnement, assumez, ne demandez pas à la Ville de le faire comme si c’était dans l’émission de base d’une ville», a clamé M. Bergeron devant les journalistes, mardi.

Alors qu’il était réfractaire à la construction de stationnement en ville durant ses années à Projet Montréal, M. Bergeron a plutôt poussé la réflexion, mardi, disant qu’il serait ouvert à des allègements fiscaux pour les compagnies qui se porteraient volontaire, et ainsi faciliter la réalisation de la patinoire.

«Ce n’est pas rentable de construire du stationnement, c’est pour ça qu’ils n’en font pas. Si une compagnie était ouverte à la construction de stationnements exclusivement dédiés au stationnement, je suis ouvert à des ajustement fiscaux», a précisé M. Bergeron, qui soutient qu’il avait fait cette préposition également lors de la dernière campagne électorale de 2013.