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La CLASSE et la FECQ dénoncent la judiciarisation du conflit

Photo: Karin Ptaszynski/monscoop@journametro.com

Alors que huit nouvelles injonctions étaient débattues, vendredi matin, au Palais de justice de Montréal, la Coalition large de l’Association pour une solidarité syndicale étudiante (CLASSE) et la Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ) ont dénoncé la judiciarisation du conflit qui oppose les étudiants et le gouvernement.

Des demandes visant une reprise des cours au Collège de Bois-de-Boulogne, Collège Montmorency, Collège Lionel-Groulx, Cégep de Saint-Laurent, Collège Ahuntsic, Collège Rosemont, Cégep Marie-Victorin et au Cégep de Saint-Hyacinthe seront entendues vendredi.

Gabriel Nadeau-Dubois, porte-parole de la CLASSE, a déploré le fait que ces injonctions permettent de contourner les votes démocratiques de grève organisés par les différentes associations étudiantes.

Léo Bureau-Blouin, président de la FECQ, a pour sa part critiqué l’utilisation abusive des tribunaux.

«C’est un processus qui dénature le processus judiciaire habituel, qui vient nuire à la façon dont le système de justice est livré, a-t-il déclaré, en point de presse. Il y a quelque chose de malsain. Ce n’est pas la bonne manière de faire progresser ce conflit.»

Le directeur général de la clinique Juripop, Marc-Antoine Cloutier, a appelé le ministre de la Justice, Jean-Marc Fournier, à encadrer ce qui se passe sur les campus, notamment en expliquant le droit de grève des étudiants.

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