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Nitro Rush: Décharge d’adrénaline

Photo: Les Films Séville

Les films d’action québécois se comptent sur les doigts d’une main. Le succès de Nitro, en 2007, a été si important que ce n’était qu’une question de temps avant qu’une suite voie le jour.

«Ce n’est jamais facile de faire une suite, et le but n’était pas juste de faire une suite pour en faire une», explique en entrevue Alain Desrochers, réalisateur des deux longs métrages.

Pour le metteur en scène, le récit devait être à portée sociale (ici, l’essor de nouvelles drogues a remplacé le don d’organes) et centré sur les personnages. «La relation familiale entre le père et le fils est très puissante; elle est au cœur du film», raconte Guillaume Lemay-Thivierge, qui voit son personnage s’échapper de prison pour secourir sa progéniture, laquelle flirte avec de mauvaises fréquentations.

L’action ne tarde évidemment pas à prendre le dessus et les courses de voitures façon Fast & Furious de la version précédente ont été remplacées par une multitude de poursuites et de bagarres. «Il ne faut pas oublier que le premier film, on l’a fait avec 7,2M$. Et le deuxième avec 5,3M$, ou 5,8M$ avec beaucoup moins de budget, si on compte l’inflation, clarifie le cinéaste, qui travaille présentement sur Bon cop, bad cop 2. Et il y a encore plus d’action que dans le premier. On savait qu’on avait moins d’argent et on l’a fait en conséquence, en privilégiant la performance physique. Ça pitonne vite, il n’y a pas beaucoup de temps morts.»

«Si le public “trippe ” sur Nitro Rush, je suis intéressé à en faire un troisième, un quatrième, un cinquième… La porte est ouverte.» – Alain Desrochers, réalisateur de Nitro Rush

Pas question pour autant de sacrifier le réalisme des situations. «Je n’ai pas participé à l’histoire directement, mais j’ai apporté mes idées pour ce qui est des cascades ou les façons de les faire afin de les rendre crédibles», fait savoir le héros, qui cite le premier Die Hard comme influence.

«Il ne faut juste pas bouder son plaisir, conclut Madeleine Péloquin, qui incarne une intrigante femme fatale. Il faut être dans le moment présent et ne pas réfléchir à ce qui arrive.»

Elle a tout pour elle

Art Nitro Rush Madeleine Péloquin crédit Séville

Il n’y a peut-être qu’un seul personnage féminin dans Nitro Rush, mais quel personnage! Il s’agit d’une vamp séductrice et manipulatrice qui botte des culs.

«Au scénario, elle n’était pas aussi badass, avoue son interprète Madeleine Péloquin, qui s’est inspirée de… Coco Chanel! Elle ne se battait pas, elle ne faisait pas autant de prouesses physiques. J’ai tout un background en arts martiaux, il fallait bien m’en servir.

J’en étais presque fatigante… Dans les chorégraphies de cascades, on voulait que je donne des claques. Mais non, elle est capable de donner des coups de poing! Je tenais à ce que ce soit un personnage féminin fort, parce que c’est rare qu’on en voit un.»

 

Nitro Rush prend l’affiche mercredi.

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