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Électrisante Lisa LeBlanc

Photo: Yves Provencher/Métro

À voir la foule bien compacte entassée devant la grande scène de l’Espace Loto-Québec malgré la chaleur hier, il était difficile de croire que c’était à peine en février dernier que Lisa LeBlanc, sacrée récemment Révélation de l’année de Radio-Canada, lançait son tout premier album.

Et la jeune Acadienne n’a pas déçu ses très nombreux fans, offrant une performance survoltée qui ne dément pas sa réputation déjà bien établie de bête de scène. Armée de son banjo, coiffée d’un chapeau de cowboy et entourée de ses trois énergiques musiciens – Maxime Gosselin, Jean-Philippe Hébert et Guillaume Chartrain –, la chanteuse est demeurée très fidèle aux solides arrangements de son album, coréalisé par Louis-Jean Cormier (Karkwa). Ce dernier est d’ailleurs venu chanter en duo avec Lisa la très jolie Kraft Dinner, une des nombreuses chansons d’amour teintées par la plume colorée de la jeune femme.

Le public, conquis d’avance, craquait devant les steppettes de Lisa LeBlanc, mais l’enthousiasme a naturellement atteint son paroxysme quand, d’une seule voix, l’artiste et tout le monde du public se sont mis à chanter en chœur : «P’t-être que demain ça ira mieux, mais aujourd’hui, ma vie, c’est d’la… maaaaaarde!» Disons que si on se fie aux 60 minutes bien comptées auxquelles on a eu droit hier, la chanteuse ne risque pas de voir son étoile pâlir de sitôt…

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