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Hans Zimmer au Centre Bell: Rêve de cinéphile

Photo: Mario Beauregard/Métro

Si quelqu’un est capable de susciter des émotions fortes, c’est Hans Zimmer, et le compositeur de musique de films l’a prouvé en remplissant dimanche soir le Centre Bell de ses mélodies cinématographiques.

Déjà que son travail sur Dunkirk nous hante depuis des semaines, quiconque s’intéresse au septième art ne voulait pas manquer sa première tournée en Amérique du Nord. Surtout qu’au lieu de la jouer classique à la Place des Arts, il a décidé de fouler la scène du Centre Bell avec son orchestre d’une quarantaine de musiciens. Un opéra rock spectaculaire à souhait où il a pigé dans près de 20 longs métrages de son répertoire.

Deux heures trente minutes séparées en deux parties. La première, souvent grandiloquente, enchaînait des medleys de vieilles et de nouvelles compositions (Crimson Tide, Sherlock Holmes), pour se concentrer autour de Gladiator, Pirates of the Caribbean et The Lion King. Ce classique de l’animation et son fameux Circle of Life a d’ailleurs reçu la première ovation debout.

Pas besoin d’extraits de films lorsqu’on privilégie les hommes et les femmes sur scène, montrant souvent en gros plan l’acte de jouer. Doté d’une présence et d’un humour enveloppants, Zimmer les mettait constamment sous le feu des projecteurs.

«Tout le monde est encore en vie?» – Hans Zimmer à ses musiciens, après les avoir mis à l’épreuve

Après un entracte, les choses sérieuses pouvaient commencer. Le spectacle était tout en douceur et en émotions, avant d’être propulsé grâce à Man of Steel. Malgré la valse des superhéros (Wonder Woman en mode post-rock, Spider-Man version métal), c’est l’intimité de The Thin Red Line qui est allée droit au cœur, rappelant du même coup la puissance du son offert.

La musique d’Hans Zimmer évoque plein d’images, et c’est son association aux opus de Christopher Nolan qui a autant marqué les esprits. Ç’a été le cas lorsqu’il a repassé sur les moments-clés de la dernière trilogie de Batman, terminant le tout avec Aurora et un discours sur le massacre de 2012 survenu dans une salle de cinéma. Frissons garantis.

Au moment de mettre sous presse, on était encore dans l’espace, emporté par les charges grandioses de l’émouvant Interstellar. Avant que le rêve d’Inception et son légendaire brrraaawwwrwm nous emmène, si c’est
possible, encore plus loin.

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