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Sur la route avec Iron Maiden

Photo: © Iron Maiden Holdings Ltd and credited to John McMurtrie

«Être un groupe qui ne fait que passer à la radio, ça ne nous a jamais intéressés. La scène, c’est ça qu’on aime faire.» À peine deux ans après son dernier passage à Montréal, Iron Maiden est de retour.

Adrian Smith semble sincère lorsqu’il dit que l’expérience du live le rend encore heureux comme un gamin. Le guitariste du célèbre groupe de métal britannique, qui a donné près de 2 000 spectacles depuis ses débuts, affirme que la tournée a créé chez lui une certaine dépendance. «La route, ça énergise, dit-il. Le public, l’atmosphère… c’est fantastique! On ne peut plus s’en passer.»

Avec Maiden, on observe un phénomène plutôt rare : bien que les fans de la première heure demeurent présents, plein de nouveaux admirateurs joignent les rangs des fidèles. «Lorsque je suis revenu dans le groupe après ma petite pause [de 1990 à 1999], une des premières choses que j’ai remarquées, c’est à quel point certains fans étaient jeunes! Je n’arrive pas à déterminer pourquoi c’est ainsi. Peut-être que les gens apprécient que tout ce qu’on fait vienne de notre cœur? Et puis, il faut dire que beaucoup de petits aiment Eddie!»

Demain, comme à chaque représentation donnée par les six compagnons, la célèbre mascotte sera de la partie. «La chose géniale avec Eddie, c’est qu’on peut l’habiller comme on veut, couper certaines parties de son anatomie puis le mettre sur scène, et c’est quand même
une star!»

Une autre star qui fera partie du show, c’est Alice Cooper, qui, décidément, devient un habitué de Montréal. «Que dire d’Alice, à part que c’est une légende! Il était très populaire en Angleterre quand j’étais enfant, dit Smith. C’est donc davantage un invité spécial qu’une ‘‘première partie’’!»

Si, en Amérique du Sud, la folie Maiden continue d’être telle que les musiciens se retrouvent souvent cloîtrés dans leur chambre d’hôtel, à Mont­réal, ils prévoient un séjour plus calme. «En Amérique du Sud, c’est exceptionnel. Il nous arrive d’avoir 200, 300 personnes amassées devant notre résidence, qui passent la nuit à chanter nos chansons! C’est fou! On ne peut pas dormir! Au Québec, c’est bien plus tranquille.»

Le guitariste, qui est un pêcheur aguerri, prévoit même se rendre au bord du fleuve à l’occasion de son passage. «C’est un contraste complet avec ce que je fais comme métier, mais la pêche, ça me vide l’esprit et ça recharge mes batteries. Il se peut fort bien que vous me trouviez au bord du Saint-Laurent, avec ma canne à la main…»

Iron Maiden
Au Centre Bell
Mercredi à 19 h 30

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