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Matthew McConaughey sort de sa zone de confort

Michael Oliveira - La Presse Canadienne

TORONTO – Bien connu pour ses rôles principaux dans des films grand public et des comédies romantiques, Matthew McConaughey souhaite maintenant sortir de sa zone de confort.

Donnant comme exemple son récent film «Magic Mike», sur l’univers des danseurs masculins, McConaughey affirme que son travail, en ce moment, reflète la distance qu’il souhaite prendre avec les choix plus sûrs qu’il a faits dans le passé.

Son pari le plus risqué pourrait bien être le film «Killer Joe», qui prendra l’affiche vendredi à Montréal, Toronto et Vancouver.

Le film met en vedette McConaughey dans la peau d’un policier corrompu, qui agit également comme tueur à gages dans ses temps libres. Il fait la rencontre d’un jeune revendeur de drogue (Emile Hirsch), qui souhaite la mort de sa mère pour pouvoir encaisser son chèque d’assurance-vie. Sans argent pour payer l’assassin à l’avance, le revendeur offre comme «garantie sexuelle» sa très jeune soeur (interprétée par Juno Temple).

Réalisé par William Friedkin et tiré d’une pièce culte d’off-Broadway, le film est tordu, violent, sexuellement explicite et ponctué d’un type d’humour qui surprendra sans doute certains spectateurs.

«Lorsque le public me verra dans le film, il se dira: « Wow! » Certains diront: « C’est le McConaughey que je voulais voir » et plusieurs autres diront plutôt: « Je ne peux pas croire qu’il a fait ça, je ne savais pas qu’il pouvait faire ça »», a lancé l’acteur au cours d’une récente entrevue téléphonique.

«Les gens se diront: « Wow, McConaughey fait quelque chose de très différent et juste au moment où je croyais savoir à quoi m’attendre avec lui, il me donne de l’inattendu. » Je crois que c’est sain et que c’est une bonne chose», a-t-il ajouté. «C’est quelque chose que je cherchais récemment, quels rôles je pouvais choisir pour offrir une performance originale.»

McConaughey admet qu’il n’a pas été attiré par le scénario, à la base, et qu’il l’a rapidement mis de côté avant de lui donner une seconde chance et de découvrir son potentiel.

«La première fois que j’ai lu (le scénario), je ne l’ai même pas aimé. Je trouvais (l’histoire) grossière, puis je l’ai relue et j’y ai trouvé un certain humour. J’ai discuté avec William Friedkin et tout à coup (…), j’ai découvert le personnage et lui ai dit que j’aimerais beaucoup l’interpréter», a raconté l’acteur.

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