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Critiques CD: Bombay Dub Orchestra, Cut Copy, Mark Bérubé…

Cette semaine, l’équipe de Métro a écouté les derniers albums de Bombay Dub Orchestra, Cut Copy, Mark Bérubé, Raleigh, Mange l’ours mange et Linkin Park.

Électro-orchestral
Bombay Dub Orchestra
Tales from the Grand Bazaar
Note: Note critiques CD 3.5sur5

Ce troisième album est un réel délice. Avec Tales from the Grand Bazaar, le duo de compositeurs Garry Hugues et Andrew Mackay ont offert une œuvre à la fois électro et orchestrale. La fusion des musiques du monde et des rythmes électroniques, parfois plus lounge, crée un tout complètement envoûtant. On comprend mieux d’où leur vient une telle diversité musicale lorsqu’on sait que l’album a été enregistré dans plusieurs villes différentes, dont Londres, Mumbai, Los Angeles, Istanbul et Kingston. Malgré la diversité des influences, qui nous rappelle par moment la série d’albums Buddha Bar, l’expérience sonore est homogène et originale.
– Daphnée Hacker-B.

Sentez le L-O-V-E
Cut Copy
Free Your Mind
Note: 3.5sur5

Si vous avez aimé Cut Copy autant que Cut Copy a pu être aimé, une étrange nostalgie risque de vous étreindre en écoutant Free Your Mind. Du moins, si votre année 2008 en est une digne de nostalgie. Car 2008, souvenirs, reste indissociable de la sortie de In Ghost Colours, le deuxième album des électros australiens. Sur leur quatrième effort, on retrouve la voix inchangée de Dan Whitford, accompagné ici d’une choriste au coffre qui porte. «Free your mind, libérez votre esprit», suggère d’emblée le claviériste qui chante. Cela fait, on renoue avec le son singulier de la bande, sa douce naïveté, ce côté bonbon marqué de sombre. Dark Corners & Mountain Tops, Walking in the Sky… Facile de se rappeler pourquoi on les a tant aimés, les gars de CC.
– Natalia Wysocka

Aérien
Mark Bérubé
Russian Dolls
Note: 3.5sur5

On avoue, on ne connaissait pas Mark Berube, ce musicien originaire du Manitoba, qui vit maintenant à Montréal. Russian Dolls est pourtant son cinquième opus. Et c’est un excellent album pour le connaître. Les arrangements sonores aériens créés, entre autres, par le piano et le violoncelle, ont quelque chose de reposant, parfait pour rentrer dans sa bulle. Ceux qui aiment l’œuvre de Patrick Watson seront fort probablement charmés par Russian Doll. On aime tout particulièrement la vaporeuse Confessions to a Streetlight et la magnifique Mississippi Prom. Avis aux intéressés : il sera au Cabaret du Mile-End le 5 novembre prochain et au Divan Orange le 22 novembre.
– Rachelle Mc Duff

Talent dispersé
Raleigh
Sun Grenades & Grenadine Skies
Note: note critiques CD 3sur5

Dans cette deuxième offrande, le talentueux trio de Calgary montre l’étendue de ses dons musicaux en explorant divers styles. L’album est par conséquent un peu trop éparpillé entre le folk, le rock et le jazz expérimental. Ce dernier style est très présent sur la chanson Puritain, qui est moins accessible. La jolie pièce Fresco, elle, donne dans le folk avec une touche classique, grâce au violoncelle. Les chansons sont agréablement aérées, puisque les voix ne sont pas au premier plan. Et quand ils chantent en duo, les voix de Clea Anaïs et Brock Geiger, spécialement sur Still Light, font presque penser aux Decemberists… en plus posées! Le groupe se produira au Cagibi le 16 novembre.
– Josie Desmarais

Retour dans l’temps
Mange l’ours mange
Loin de l’œil
Note: note critiques CD 3sur5

Même si 16 années se sont écoulées depuis la parution de Psychorama 2080, Mange l’ours mange n’a pas perdu sa touche. Après cette très longue absence, le groupe québécois est revenu en force avec Loin de l’œil, 12 pièces tout droit sorties d’une voûte où le rock à tendances électro des années 1990 était enfermé. Et on le retrouve avec plaisir. Cela même si l’album met du temps à se mettre en marche. Ce n’est qu’à partir de la quatrième chanson, Kaska der Mike, que l’on commence réellement à apprécier l’ensemble. À partir de ce moment, le temps file, presque un peu trop, grâce (surtout) à Len de lel, Du haut de mes rollers et Terrifié! Terrifier!
– Mathieu Horth-Gagné

Gavage auditif
Linkin Park
Recharged
Note: note critiques cd 1.5sur5

Recharged n’échappe pas au défaut habituel de tout album de remix, c’est-à-dire celui de ne servir à rien. Pour l’essentiel, Linkin’ Park remanie les chansons de Living Things, paru en juin 2012, en leur injectant une débilitante dose de gros piston électronique. Le résultat? 60 minutes d’un gavage insipide et insensé. Avait-on réellement besoin d’entendre une régurgitation dubstep de Castle of Glass, navrante imitation de Skrillex? Et que dire du «Enferno Remix» de la pièce Powerless, qui n’enflammerait pas même les partys de gymnase de polyvalentes? Même dans ses moins mauvais moments,
Recharged ne parvient pas à faire oublier son assourdissante inutilité.
– Maxime Huard

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