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Semaine québécoise de la déficience intellectuelle: l'importance d'en parler

La Semaine québécoise de la déficience intellectuelle, organisée par l’Association du Québec pour l’intégration sociale (AQIS), se tiendra du 11 au 17 mars, et proposera une montagne d’activités sous le thème Je te découvre… tu me ressembles! «De plus en plus, les gens participent à l’événement et en parlent, observe Vincent-Guillaume Otis, porte-parole de cette initiative annuelle. Mais les problèmes ne sont pas réglés pour autant! Il y a encore énormément de chemin à faire.»

L’acteur qui prête sa voix à la cause n’est pas étranger à la réalité qu’il défend, puisqu’il a lui-même un frère atteint de déficience intellectuelle. «Nous avons un an de différence. Nous avons été collés et soudés ensemble très longtemps, raconte Otis. Puis, je suis parti de Québec pour venir étudier à l’École nationale de théâtre, ce qui équivaut à entrer dans un cloître pour quatre ans! Quand j’en suis sorti, je me suis mis à travailler énormément… J’avoue donc que, depuis quelques années, je ne vois pas mon frère assez souvent à mon goût! En même temps, nous avons une relation tout ce qu’il y a de plus normale. Ç’a toujours été très important, chez nous, de ne pas faire de cas particulier du fait qu’on vit avec quelqu’un qui a une déficience intellectuelle.»

Selon Otis, il est primordial de ne pas insister sur la différence. «Pour ce qui est du suivi et des services, oui, c’est important d’assurer un traitement particulier, précise-t-il. Mais pour ce qui est de l’intégration, non, il ne faut pas surligner la déficience ou le trouble génétique. Plus nous allons traiter les personnes atteintes de ces troubles comme nos égales, plus nous allons voir leur différence comme une richesse. Et plus elles se sentiront bien dans notre société, meilleure notre société sera!»

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