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Martin Matte, en attendant d’autres malaises

Photo: Yves Provencher/Métro

S’apprêtant à tourner la deuxième saison des Beaux malaises, qui sera diffusée en janvier prochain, Martin Matte fait le point sur cette populaire série dont la première saison sort mardi en DVD.

Avec ses cotes d’écoute hebdomadaires de deux millions de téléspectateurs et ses répliques cultes – dont «C’est trop pour moi!» – imprimées sur des t-shirts, l’émission Les beaux malaises a connu un succès foudroyant. Martin Matte n’est plus associé au personnage de gars arrogant qui a fait sa marque de commerce, mais à ce père sarcastique qui cultive l’autodérision auprès de sa femme, de ses deux enfants et de ses amis.

Mêlant fiction et réalité («J’aime laisser planer un doute quant à savoir si c’est déjà arrivé ou pas», avoue l’acteur en entrevue), puisant à même la banalité du quotidien, la série oscillait entre humour grinçant et drame touchant dans son désir d’explorer notamment les thèmes délicats que sont l’intimidation et la maladie.

«J’ai eu des réunions à TVA où on me disait: “Non, on ne peut pas rire de ça”, se rappelle le comédien et coscénariste. Je disais: “Oui, sinon je ne le fais pas.” Alors ils m’ont donné carte blanche. Mais si ça n’avait pas passé, je l’aurais payé cher en tant que personnalité publique…»

Avec autant de blagues limites qui frôlent le mauvais goût, ce ne sont pas tous les humoristes québécois qui auraient mis leur réputation en jeu. Cela n’a pourtant jamais effrayé le méchant du film Nitro.

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«Si tu réussis à faire rire et que tu es assez habile pour que ça ne soit pas que méchant, que méprisant, ça, c’est de l’art, explique ce héros de Caméra Café. Pour moi, il n’y a aucune limite. Mais provoquer pour provoquer, choquer pour choquer, non merci.»

En retournant au travail dans quelques jours, Martin Matte continuera à s’inspirer des leçons apprises grâce à ces Beaux malaises. «Je retiens qu’il faut prendre des risques. Quand on a une idée, on fonce. On fait ça à fond, et je suis sûr que quand je vais être vieux, je vais me souvenir de je ne sais pas combien de saisons que je vais faire des Beaux malaises, en me disant que c’était du gros bonheur.»

Les beaux malaises: saison 1
En DVD dès mardi

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