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Livre: questions en rafale à l’auteure Aline Apostolska

Photo: Fabienne Rhein

Chaque semaine, Métro pose des questions à un auteur.   

Aline Apostolska vit à Montréal depuis plus de 12 ans. Née en Macédoine, elle a grandi à Paris. Historienne de formation, journaliste culturelle dans la presse écrite, animatrice et chroniqueuse à la radio et à la télévision, elle est également éditrice, enseignante et productrice de spectacles. Depuis 1987, elle a publié près de 30 livres.

Un été d’amour et de cendres est son deuxième roman pour les plus de 14 ans. Selon l’auteure, il s’agit d’une sorte de miroir offert aux adolescents occidentaux. «C’est une façon d’amener les jeunes à s’interroger sur la liberté de leur choix de vie», explique Aline Apostolska.

Emma, jeune Québécoise, accompagne ses parents dans le nord de l’Inde. Confrontée à des cultures, à des religions et à des mœurs qui la déconcertent, elle s’éprend de Tenzin, un orphelin à peine plus âgé qu’elle.

Quel est votre livre de chevet en ce moment?
Je lis L’odeur de l’Inde, de Pier Paolo Pasolini.

Que faites-vous quand vous n’écrivez pas?
Beaucoup de choses! Comment résumer? Je vis, je cuisine, je regarde des films, je passe du temps avec mes amis et mes enfants, je fais du sport, de la natation en particulier, je voyage… beaucoup. Mais j’écris quand même beaucoup, parce que, quand je n’écris pas de roman, je suis journaliste à différents endroits. Donc, je dirais que j’écris une chose ou une autre chaque jour depuis 30 ans.

Qui sont vos auteurs étrangers préférés?
Albert Camus, Edith Wharton,  Fiodor Dostoïevski.

Quel est le livre que vous avez le plus aimé?
Oh mon Dieu! Choix difficile… Ethan Frome, d’Edith Wharton, ex aequo avec Crime et châtiment, de Dostoïevski.

Qu’est-ce qui vous a donné envie d’écrire?
Une nécessité vitale. J’ai commencé vers l’âge de neuf ans. C’est la solitude de mon enfance qui m’a donné envie d’écrire.

Qui sont vos auteurs québécois et/ou canadiens préférés?
Gabrielle Roy, Catherine Mavrikakis, Dany Laferrière.

Quelles sont vos routines d’écriture?
Je n’en ai aucune! Quand j’écris, je ne m’arrête jamais. Et évidemment, écrire ce n’est pas seulement quand je suis devant une feuille ou un ordinateur. C’est un processus infini. Quand je suis dans un livre, j’y suis tout le temps: quand je nage, quand je fais la vaisselle, quand je me promène, quand je dors. C’est absolu!

Vous glissez-vous dans la peau de vos personnages?
Mes personnages sont moi. C’est eux qui se glissent sous ma peau, même quand ils sont complètement inventés. J’enseigne la littérature et on le sait qu’on ne peut pas inventer des gens qui n’ont aucun lien avec vous. Je ne pense pas qu’on se glisse dans leur peau mais plutôt que les personnages se glisse dans la notre afin qu’on puisse les raconter avec notre psychologie, notre vécu et le prisme de notre personnalité. C’est pour ça que chaque personne peut raconter de manière différente la même histoire, le même personnage, les mêmes faits.

Un été d’amour et de cendres
Leméac

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