Conflit étudiant : la CSN réclame une enquête publique sur le travail policier

Le comportement des forces policières lors du conflit étudiant du printemps dernier doit faire l’objet d’une enquête publique et indépendante selon le Conseil central du Montréal métropolitain-CSN (CCMM-CSN).

«Nous avons été témoins de nombreux gestes de brutalité policière absolument injustifiés et nous estimons que seule une enquête permettra de faire la lumière sur les raisons de ces dérives sécuritaires», a indiqué mercredi le président du CCMM-CSN, Gaétan Châteauneuf par voie de communiqué.

La tenue d’une commssion d’enquête est nécessaire, selon le CCMM-CSN, à la suite des révélations concernant les interventions musclées de l’agente Stéfanie Trudeau, du Service de police de la Ville de Montréal ainsi que la répression, le 4 mai dernier, de l’émeute de Victoriaville. L’organisation estime que seule une enquête permettra de faire la lumière sur les arrestations massives de milliers de personnes, «détenues sans aucun motif, fouillées et humiliées simplement pour s’être trouvées sur les lieux d’une manifestation».

Cette demande s’ajoute à celles de plusieurs autres groupes et organismes formulées dans les derniers mois, dont la Ligue des droits et libertés, la CLASSE, Amnistie Internationale et un collectif de 131 enseignants.