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Twilight, le dernier chapitre. Entrevue avec Robert Pattinson

Photo: Summit

À la veille de la sortie du dernier volet de la saga Twilight au cinéma, Métro s’est entretenu avec ses vedettes, à commencer par Robert Pattinson, le ténébreux vampire.

Edward Cullen, le vampire au cœur de la saga Twilight, a rendu Robert Pattinson plus célèbre que célèbre. Une réalité qui colle encore mal à la peau de l’acteur britannique. «J’ai un drôle d’état mental qui fait que j’entends uniquement ce qu’on dit de négatif, ironise à peine Pattinson. On peut me faire des centaines de compliments, mais je vais retenir le message négatif.»

Difficile de le blâmer quand on sait que l’acteur de 26 ans a été, cet été, au centre d’histoires pas très jojo. Sa petite amie et collègue Kristen Stewart l’a trompé avec le réalisateur de Snow White and the Huntsman, Rupert Sanders. Sont-ils encore ensemble, oui ou non? Plutôt que de répondre à la question, Pattinson préfère se concentrer sur la suite de sa carrière cinématographique alors qu’il présente le dernier volet de la saga Twilight, Breaking Dawn – Part 2 (Révélation – partie 2).

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À propos de sa célébrité, Pattinson se contente de dire ceci : «Peut-être qu’en ce moment, j’ai l’impression de ne pas mériter toute cette attention. Je souhaite faire quelque chose d’utile dans ma vie.» Comme le montrent certains choix récents – incluant Cosmopolis de David Cronenberg –, l’acteur n’a pas peur de prendre des risques.

«J’ai signé plusieurs contrats dans la dernière année, explique-t-il. J’avais envie de travailler avec des personnes quasi dangereuses. J’avais envie d’adrénaline, de défis. À mon avis, la partie ‘‘business’’ de ‘‘show-business’’ a pris le dessus. Je crois que chaque personne jouissant d’une visibilité devrait s’en servir pour faire des choses qui sortent des sentiers battus. Je trouverais merveilleux qu’on apporte un peu d’originalité à la masse. Des projets qui feraient que les spectateurs dans les salles de cinéma ne seraient pas que des consommateurs, mais des participants à l’œuvre.»

C’est cette sensibilité qui l’a attiré vers Mission : Blacklist, un film qui sera tourné en Irak l’an prochain. «C’est un projet hors de la zone de confort de n’importe qui, croit-il. Ça raconte l’histoire vraie d’un gars, Eric Maddox, un interrogateur de l’armée qui a facilité la capture de Saddam Hussein.»

Pour ce film, Pattinson fait équipe avec le réalisateur français Jean-Stéphane Sauvaire, connu pour avoir utilisé de vrais enfants soldats libériens dans son dernier film. «Je pense qu’il voulait littéralement que j’intègre l’armée», avance l’acteur, fasciné par l’idée.

Sans aucun doute, Pattinson a déjà oublié son personnage d’Edward, plus enthousiasmé par Mission : Blacklist que par Twilight. Mais il ne peut y échapper : pour une dernière fois, il doit faire la promotion de la saga. Dans ce dernier chapitre, Edward et sa douce Bella (Stewart) doivent protéger leur enfant de dangereux vampires. On s’attend déjà à ce que Breaking Dawn – Part 2 soit le volet le plus lucratif de la série.

Twilight : Breaking Dawn – Part 2
En salle vendredi

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