Soutenez

Les lieux publics trop peu accessibles, selon tous les partis

Photo: Yves Provencher/Métro

Lors du premier débat sur l’accessibilité des personnes à mobilité réduite aux lieux publics, organisé jeudi, les représentants des quatre principaux partis se sont engagés à nommer un élu responsable de cet enjeu par arrondissement.

Cette mesure permettra d’éviter les inégalités des services offerts aux personnes handicapées entre les différents arrondissements, a lancé Damien Silès, de l’Équipe Denis Coderre pour Montréal. À l’heure actuelle, par exemple, il n’y a qu’une poignée d’arrondissements qui offrent des services d’accompagnateurs en loisirs, pour aider les jeunes avec des limitations à participer aux camps de jour durant l’été, alors que d’autres arrondissements n’offrent aucune aide.

Les candidats ont tous reconnu qu’il y a encore beaucoup à faire pour l’accessibilité universelle et l’aide aux personnes vivant avec une limitation fonctionnelle. Selon l’Office des personnes handicapées du Québec, ce groupe forme 33% de la population montréalaise, et ce chiffre est appelé à augmenter avec le vieillissement de la population.

Si aucun des candidats n’a été en mesure de donner des échéanciers précis, ils ont tous indiqué vouloir pousser plus loin les règlements sur l’aménagement urbain. Louise Harel, candidate de la Coalition Montréal – Marcel Côté, a expliqué que la Ville a le pouvoir de faire des ajouts au Code de construction du Québec. Mme Harel compte assujettir les immeubles à bureaux de deux étages et moins et les petits commerces aux normes d’accessibilité universelle.

[pullquote]

La candidate de Projet Montréal, Émilie Thuillier, a quant à elle souligné l’importance de donner une formation aux employés et aux élus de la Ville sur l’accessibilité, une déclaration soutenue par les trois autres politiciens. «Il y a beaucoup d’éléments à comprendre pour faciliter les déplacements des personnes handicapées. Il est nécessaire que tous les élus suivent une telle formation pour mieux orienter leurs actions», a-t-elle déclaré.

Enfin, Lorraine Pagé, du Vrai changement pour Montréal – Groupe Mélanie Joly, a martelé vouloir augmenter la collaboration avec les groupes de pression. Selon elle, leur compréhension de la réalité des personnes ayant une limitation fonctionnelle peut aider à poser les mesures adéquates.

Articles récents du même sujet

Mon
Métro

Découvrez nos infolettres !

Le meilleur moyen de rester brancher sur les nouvelles de Montréal et votre quartier.