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Jeux du Québec: la natation de père en fille

Martin et Anabelle Panneton, le père et la fille. Photo: Romain Schué/TC Media

Porte-drapeau de la délégation de Bourassa lors de la cérémonie d’ouverture, Anabelle Panneton participe à ces troisièmes et derniers Jeux du Québec. La nageuse de Montréal-Nord n’est pas seule. Son père, entraîneur de la région, la suit attentivement.

Chez les Panneton, la natation est une histoire de famille. Alors que la mère a longtemps pratiqué la natation synchronisée, le père a participé à plusieurs compétitions nationales à fin des années 1980, après une première apparition aux Jeux du Québec de Val d’Or en 1987.

Entraîneur en chef du club de natation de Montréal-Nord depuis 2001 ainsi que de la délégation de Bourassa depuis plusieurs années, Martin Panneton a rapidement transmis sa passion à ses trois enfants.

«Je ressens de la liberté»
«J’ai tout de suite été à l’aise dans l’eau», raconte l’aînée, Anabelle, 15 ans, qui a fait ses premiers pas dans les bassins à 6 ans.

«J’aime ce sentiment dans la piscine, je ressens de la liberté, décrit l’élève de l’école secondaire Henri-Bourassa. Je peux nager sans arrière-pensées. C’est un bon moyen de décompression qui permet notamment de se défouler après une journée d’école.»

Présente dès 2012 à Shawinigan avant de rééditer l’expérience à Longueuil deux ans plus tard, Anabelle se souvient de ses premiers pas aux Jeux du Québec à 11 ans.

«C’était intimidant. J’étais la nouvelle, la recrue de l’équipe. C’était un tout autre niveau, j’allais nager face aux meilleures filles des autres provinces. Mais ce fut une belle expérience et au fur et à mesure, j’ai nagé plus vite. Je savais que je voulais continuer et faire ce type de compétition de haut-niveau.»

«Fière» de porter le drapeau
Pour ses troisièmes Jeux, Anabelle a eu l’honneur de porter le drapeau de Bourassa dimanche soir lors de la cérémonie d’ouverture au Stade Olympique. Une «récompense pour son implication», selon sa délégation. «Une fierté» pour l’athlète.

«Je suis choyée, il y a plein de monde qui aurait pu le mériter. C’était très agréable», indique celle qui a participé aux épreuves en eau libre.

Comment vit-elle le quotidien avec son entraîneur de père ? «À la piscine, c’est mon entraîneur. Je lui serre la main», précise-t-elle en rigolant.

«Parfois, je fais comme si je n’étais pas là et je tourne la tête si je remarque des choses qui, dans un autre contexte, pourraient me déranger», renchérit avec un large sourire son père qui voit sa fille suivre une nouvelle fois sa propre route.

Après avoir commencé depuis le début de l’été à entraîner des jeunes de 8 à 10 ans à la piscine de l’école Henri-Bourassa, Anabelle s’imagine elle-aussi un avenir dans le monde du sport.

«J’aime beaucoup donner des conseils, des points techniques pour les voir avancer plus vite», explique-t-elle.

La famille Panneton ne semble pas prête à quitter les bassins.

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