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Pointe-Claire: Québec ne testera pas les résidences au sud du 86, Hymus

Photo: François Lemieux/TC Media

Même si Québec a décidé de décontaminer lui-même l’ancien site de Reliance, contaminé aux biphényles polychlorés (BPC) en 2013 et d’évaluer les terrains avoisinants, le gouvernement ne prévoit pas pour le moment de forage sur les terrains des résidences situées au sud du site contaminé.

Dans l’appel d’offres lancé début juillet par le ministère de l’Environnement, il était prévu d’effectuer des forages sur six sites voisins de Reliance d’ici le 31 décembre, dont quatre terrains industriels.

Les terrains des entreprises situées au 100 et du 82-84, boulevard Hymus, du 112 et 116 avenue Leacock, la piste cyclable au sud de l’ancien site de Reliance ainsi que le boulevard Hymus au nord du terrain contaminé en amont de l’égout pluvial doivent ainsi être testés d’ici la fin de l’année par Québec.

Du côté du ministère de l’Environnement, on dit ignorer si les résidences au sud de la piste cyclable pourraient être testées à leur tour éventuellement.

«On va commencer par aller voir si la contamination s’est répandue sur les terrains (directement) avoisinants. Pour la suite des choses, on ne peut s’avancer malheureusement. Mais, c’est la première étape: il faut aller voir si la contamination a migré jusqu’à ces terrains», précise le porte-parole Frédéric Fournier.

Insatisfaction
Depuis plusieurs mois, de nombreux résidents du secteur de l’ancien site de Reliance ont profité de la période de questions des séances du conseil municipal afin de relayer leurs inquiétudes aux élus par rapport au fait d’habiter si près d’un site contaminé aux BPC.

Le chef du Parti vert du Québec, Alex Tyrell, est d’ailleurs présent à toutes les séances du Conseil depuis quelque mois. Il se dit déçu de voir le gouvernement omettre les propriétaires de maison des avenues Raimbault et Nicholson qui sont situées au sud de la piste cyclable.

«C’est irresponsable parce qu’on a promis à ces résidents que des tests allaient être faits depuis la journée d’information à la suite du déversement. À cette réunion, on leur avait promis qu’il y aurait des tests sur leurs résidences. Par la suite, il y a eu des délais et des délais», avance-t-il.

En plus de 18 forages pour tester le sol, la compagnie qui décrochera l’appel d’offres du ministère de l’Environnement devra effectuer 22 forages dans le roc afin de tester la nappe phréatique aux alentours de l’ancien site de Reliance.

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