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Pascal Dion patine vers le sommet

Photo: Bill Christ

Originaire de Pointe-aux-Trembles, Pascal Dion commence à collectionner les médailles en patinage de vitesse sur courte piste. Aujourd’hui, de retour de la coupe du monde en Corée, il n’a qu’une chose en tête : les Jeux olympiques de 2018.

Le jeune athlète est encore tout excité de son exploit. Pour la première fois de sa carrière, le patineur a remporté une médaille individuelle lors de la coupe du monde, à Gangneung, en Corée. Arrivé deuxième, juste avant son coéquipier Patrick Duffy, le sportif a terminé en beauté sa saison des coupes du monde, entamée début novembre à Calgary. Une fin logique selon lui : « À chaque course, je montrais à mon entraineur une nouvelle technique que je voulais essayer et à chaque course, je m’améliorais. Je le sentais bien, j’étais vraiment en forme. En finale, j’ai juste coursé, j’ai eu du plaisir et ça a donné que j’ai fini deuxième. »

Depuis toujours sur la glace
Pourtant, au début, rien ne présageait que Pascal Dion allait devenir champion de patinage de vitesse sur courte piste. C’est plutôt en patinage artistique qu’il a fait ses premiers pas : « Mes parents n’aimaient pas les sports de contact. J’ai donc commencé à faire du patinage artistique à l’aréna Rodrigue-Gilbert, à Pointe-aux-Trembles. Mais je trouvais que ça ne bougeait pas assez. J’ai essayé le patinage de vitesse et c’est vers 11-12 ans que j’ai eu la vraie piqure du sport. »

Depuis, Pascal Dion fait du patinage sa priorité. Et cela l’occupe en moyenne 25 heures par semaine. Ce qui ne l’empêche pas de suivre des études en kinésiologie. Actuellement en 3ème session, il se forme petit à petit, à coups de deux cours par session.

Star en devenir
Le jeune de 22 ans passe aussi son temps libre à alimenter ses réseaux sociaux. Facebook, Twitter, Instagram, Pascal Dion est partout : « J’aime bien montrer ce que je fais au quotidien. Le monde aime me suivre, surtout ma famille. Je trouve important d’avoir ça. Il se peut que l’on s’intéresse plus à moi si je vais aux Jeux Olympiques. »

Ce soutien il en a besoin tous les jours et notamment pendant les moments durs. Comme lorsqu’il a chuté pendant une compétition à Vancouver en 2014. Couper dans le dos, Pascal Dion a mis près de quatre mois à s’en remettre. Une épreuve difficile pour un athlète à ses débuts, mais dont il a su tirer tous les bénéfices : « Ce genre d’accident te booste. Le patinage m’avait tellement manqué que j’avais encore plus le goût d’en faire. A partir de ce moment-là, j’ai commencé à être meilleur parce que j’étais plus sérieux. »

Focuser pour atteindre ses objectifs
Rester sérieux, c’est le maitre-mot de Pascal Dion. Et pour l’aider, il peut compter sur ses entraineurs : « Les coachs ont un gros rôle. Il faut avoir confiance en eux puisque ce sont eux qui font mon programme d’entrainement. Moi je dois juste être sage et bien faire ce qu’ils me demandent. Je ne dois pas manquer un entrainement, c’est impératif que je sois assidu à mon travail. C’est sûr que je ne vais pas trop fêter cet été parce que c’est un été important pour moi. »

Le patineur vise en effet un gros objectif : les Jeux Olympiques de 2018. Mais ça commence d’abord par assurer pour les Championnats canadiens du 13 et 15 janvier prochains, qui se dérouleront à l’Aréna Maurice-Richard à Montréal. « Mon objectif à l’issue de la compétition c’est de faire partie du top 5 pour participer aux Championnats du monde en mars prochain aux Pays-Bas. Et pourquoi pas même être dans le top 3 pour pouvoir participer aux courses individuelles. C’est difficile mais faisable. En cas ça m’encouragerait pour aller aux Jeux Olympiques. »

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