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Frédérick Gingras n’exclut pas la défense de non-responsabilité criminelle

Photo: Gracieuseté Facebook

Frédérick Gingras, accusé d’un double homicide lors d’une cavale meurtrière commise en décembre dernier, pourrait évoquer la non-responsabilité criminelle en raison de troubles mentaux.

L’homme de 21 ans a brièvement comparu mardi au Palais de justice de Montréal.

«C’est sûr que l’on n’exclut aucune option du côté de la défense», a indiqué son avocat, Me Kaven Morasse, tout en précisant attendre encore des éléments de preuve.

Me Morasse s’est adressé aux médias à sa sortie de la salle d’audience: «À ce stade-ci, je ne veux pas m’avancer sur son état de santé, je pense que c’est de connaissance publique que monsieur a été aux prises avec des problèmes de santé auparavant, ce n’est pas nouveau.»

Frédérick Gingras a été déclaré apte à subir son procès à la suite d’une évaluation à l’Institut Philippe-Pinel, ce qui n’empêche pas la possibilité d’une non-responsabilité criminelle au moment des faits.

Il demeure incarcéré dans l’aile psychiatrique du Centre de détention de Rivière-des-Prairies.

L’homme est accusé d’avoir abattu Chantal Cyr, une mère de famille qui allait chercher sa fille au travail dans une station-service de Pointe-aux-Trembles. Il aurait également assassiné James Jardin, un homme retrouvé mort dans un appartement du même quartier.

Il est également soupçonné d’avoir tenté de tuer Gérard Lalonde et Annie Baillargeon.

L’accusé a été arrêté dans la nuit du 4 au 5 décembre dernier au terme d’une importante chasse à l’homme qui avait commencé à Pointe-aux-Trembles et qui s’était terminée sur la Rive-Sud de Montréal. Après avoir fait une sortie de route dans un fossé près du centre commercial Dix/30, le suspect avait pris la fuite à pied avant que le Service de police de l’agglomération de Longueuil ne l’arrête.

Gingras avait écopé à la mi-novembre d’une probation de 3 ans après avoir frappé sa mère. Celle-ci avait mentionné que son fils avait des problèmes de santé mentale. Un proche de la famille évoquait également d’importants problèmes de toxicomanie.

Frédérick Gingras sera de retour en cour le 12 avril prochain pour la suite des procédures.

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