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La sécurité en hausse à Rivière-des-Prairies, selon le SPVM

Le lieutenant Patrice Dupuis, l'agent communautaire Audrey Ferron et le commandant Dany Marin ont fait un bilan positif de leurs actions et des résultats obtenus au cours des derniers mois. Photo: Quentin Parisis / L'informateur Rivière-des-Prairies

Le poste de police de quartier de Rivière-des-Prairies a tiré un bilan positif de son année. Les signaux sont globalement au vert en matière de sécurité, mais quelques axes d’amélioration demeurent perceptibles.

 

Rivières-des-Prairies est «l’un des quartiers les plus sûrs à Montréal», a assuré le commandant Dany Marin, du Poste 45 du SPVM, lors d’un bilan organisé le 16 octobre en présence d’agents de police, d’élus, de représentants d’organismes communautaires et des écoles.

Celui-ci qui s’appuie sur de nombreux chiffres pour soutenir cette affirmation.

Sur les 32 postes de police de la métropole, celui de Rivière-des-Prairies se classe au 26ème rang en terme de criminalité et d’appels liés ce type de méfait.

Les chiffres de la sécurité routière sont également encourageants puisqu’aucun accident mortel n’est à déplorer. Le secteur de Rivières–des-Prairies se classe par ailleurs au 25ème rang sur 32 en terme de collisions ayant provoqué des blessures, malgré une hausse de 4%.

Certains bémols sont à souligner puisque les entrées par effraction dans les domiciles ont connu une hausse de 35%, ce qui représente 17 faits de ce type en plus par rapport à l’année précédente. Le vol de voiture est également encore fréquent. Le poste 45 est le 7ème poste le plus concerné à Montréal par le vol de voiture.

Des priorités fixées
C’est sur cette base que le commandant Dany Marin a établi les priorités pour l’année à venir.

Des moments de concertation entre agents, représentants d’organismes communautaires, élus et citoyens ont été organisés lors de ce bilan.

Les discussions ont porté sur la sécurité routière, la criminalité et les incivilités, et sur l’amélioration des relations entre la police et la communauté.

Les agents ont ainsi pris en note les constatations afin de dresser le portrait des améliorations possibles.

L’étude de ces constatations devrait être close autour de la mi-novembre et doit donner lieu à une série de mesures afin de répondre efficacement à ces problématiques.

«Ce travail est extrêmement important pour nous», explique le lieutenant Patrice Dupuis. «C’est un travail d’équipe. On est là pour les citoyens, on est payés par les citoyens, c’est important de pouvoir donner notre 100% et ces échanges vont nous aider » appuie le commandant Dany Marin.

Outre le maintien des bons chiffres, l’accent doit aussi être mis sur la mise en valeur de la sécurité à l’œuvre dans le secteur.

Les agents du poste 45 ont été appelés par le commandant Marin à maintenir et consolider les échanges avec les organismes et les citoyens, à maximiser la visibilité policière aux intersections accidentogènes, et à s’assurer d’une présence dissuasive envers les potentiels fauteurs de trouble.

Des actions et de la prévention
Malgré les chiffres qui montrent une certaine quiétude dans Rivière-des-Prairies, un sentiment d’insécurité demeure persistant.

Des groupes de jeunes sont souvent visibles et peuvent susciter la crainte malgré un comportement tout à fait normal; le nombre élevé de vols de voiture et la hausse des entrées par effractions entraînent aussi un sentiment d’insécurité.

C’est pour limiter cette impression que la police entend accentuer sa présence sur le territoire et multiplier les échanges avec la population.

Plusieurs opérations ont été menées pour rapprocher la police à la population cette année.

Des agents ont participé aux activités ponctuelles des partenaires communautaires ou dans les écoles, des visites ont été effectuées chez les commerçants.

Les abords des écoles encore dangereux

Plusieurs brigadiers scolaires ont fait mention d’un manque de respect du code de la route près des écoles le matin, à l’heure du dépôt des enfants.

Les brigadiers ont notamment cité les abords des écoles Notre-Dame-de-Fatima et Jean-Grou. Ils ont fait part d’une vitesse excessive des conducteurs ou de demi-tours fréquents.

«Un jour, il y aura un accident» a même assuré l’un d’entre eux.

Les brigadiers scolaires ont évoqué comme pistes d’amélioration la possibilité d’ajouter des bandes jaunes au sol, «bien visibles des automobilistes», ou encore des feux clignotants pour inciter les conducteurs à réduire leur vitesse.

Une présence accrue de la police dans le secteur n’est pas à exclure dans un premier temps pour inciter les automobilistes la prudence.

Une agente de police a pris note des constatations et des recommandations des brigadiers scolaires. Elles pourraient donc apparaitre dans le futur plan d’action attendu à la mi-novembre.

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