Soutenez

Plusieurs dossiers sur la table d’Alexandre Boulerice

Alexandre Boulerice fera son retour à la Chambre des communes en septembre.
Alexandre Boulerice Photo: Archives TC Media

Le député fédéral de Rosemont – La Petite-Patrie, Alexandre Boulerice, continuera son combat pour les immigrants, les cyclistes et les plus démunis.

La rentrée à la Chambre des communes approche à grands pas et l’élu du Nouveau Parti démocratique (NPD) doit œuvrer avec une nouvelle réalité démographique dans sa circonscription.

Si autrefois on y retrouvait surtout des ouvriers canadiens-français et des populations d’immigrants en provenance de l’Italie et de l’Ukraine, c’est désormais un citoyen sur cinq qui est issu de l’immigration, souvent de l’Amérique du Sud ou du Maghreb.

Dans un effort de travailler en collaboration avec les organismes communautaires, certains services d’aide sont offerts au bureau de l’élu.

«Près de 90% des demandes faites par les citoyens sont reliées à des dossiers d’immigration, que ce soit des demandes de permis ou de visa», confirme Alexandre Boulerice.

Le dossier de la circulation dans le quartier fait aussi partie des priorités de l’élu.

L’incident qui a coûté la vie à une cycliste dans Rosemont – La Petite-Patrie le 22 août dernier a ramené dans l’actualité les enjeux de sécurité routière.

Boulerice qui qualifie l’événement de «drame», supporte des idées déjà proposées comme l’obligation d’installer des protections latérales (communément appelées « jupes ») sur les poids lourds.

«Nous sommes aussi pour que l’on mette en place des détecteurs de mouvement sur les camions», déclare le député.

De plus, celui-ci dit travailler en collaboration avec l’arrondissement et la Ville de Montréal pour s’entendre avec le chemin de fer du Canadien Pacifique (CP) afin de créer des passages à niveau sur la voie qui longe le sud de Rosemont – La Petite-Patrie.

«J’ai rencontré le nouveau ministre des Transports, Marc Garneau pour le sensibiliser. Il y a des choses très simples qui pourraient être faites, mais c’est un dossier difficile parce que le CP n’est pas très collaboratif pour l’instant», confie Alexandre Boulerice.

Salaire minimum

L’élu entend aussi user de son poids politique pour promouvoir un salaire minimum de 15$ de l’heure au Québec.

«Il y a un réel appétit pour cette hausse que nous avons constatée lors du Forum social mondial. Nous avons une pétition en ligne qui a amassé plus de 40 000 signatures. On a le gouvernement NPD en Alberta qui a annoncé qu’il allait augmenter le salaire minimum à 15$ de l’heure d’ici 2018», souligne M. Boulerice.

Il est «inimaginable» pour l’élu qu’un individu qui travaille à temps plein vive en 2016 sous le seuil de la pauvreté et ne gagne pas assez d’argent pour répondre aux plus élémentaires de ses besoins.

«Nous croyons que c’est bon pour l’économie du pays. Si une personne qui présentement gagne 11 $ de l’heure voit son salaire passer à 15$, va-t-elle acheter des actions? Va-t-elle investir à la bourse? Non. Elle va plutôt acheter des souliers pour ses enfants, elle fera son épicerie. Où va-t-elle acheter cela? Dans le quartier. C’est bon pour les petits commerces!», insiste le député du NPD.

Ce changement ne serait pas néfaste pour les petites et moyennes entreprises (PME), selon M. Boulerice, qui maintient qu’il s’agit là d’un «épouvantail» dont il faut se débarrasser.

«L’expérience nous le démontre. La ville de Seattle aux États-Unis a adopté depuis un an le salaire minimum de 15$ de l’heure et il n’y a pas eu de catastrophe. Il n’y a pas eu de fermeture de commerce ni d’inflation plus importante que dans d’autres villes comparable aux États-Unis», affirme l’élu de Rosemont – La Petite-Patrie.

Articles récents du même sujet

Mon
Métro

Découvrez nos infolettres !

Le meilleur moyen de rester brancher sur les nouvelles de Montréal et votre quartier.